Arrestation de Marième Babou : un juste retour des choses ?

La militante de l’Alliance pour la République devra y réfléchir à deux fois avant de saboter un événement. En effet, la plainte du maire de Fimela Karim Sène contre Mame Marième Thiam Babou n’est pas restée lettre morte. La responsable apériste a été arrêtée, hier, et acheminée à la brigade de gendarmerie de Fatick pour avoir non seulement refusé de répondre à la convocation des limiers mais également défier la gendarmerie et le président de la République.

Depuis quelque temps, son nom est cité dans les querelles et bagarres survenues dernièrement dans le parti présidentiel. Mme Babou combat Thérèse Faye Diouf de la Convergence des jeunesses républicaines. Elle estime que cette dernière devrait laisser la place à d’autres. Déjà, lors de l’Université républicaine, certains de ses partisans avaient semé la pagaille en huant la Directrice générale de l’Agence nationale de la Case des tout petits et à en sifflant à chaque fois que son nom est prononcé. Plus tard, elle a fait arrêter le cortège du Président sur la route de Mbour afin de brandir des pancartes. Et, récemment, à Fatick, elle et ses affidés se sont illustrés en sabotant une manifestation où était invitée Mme Thérèse Faye Diouf. Ce fut la goutte d’eau de trop. L’organisateur de l’évènement, le maire de Fimela Karim Sène n’a pas hésité à porter plainte contre elle. Et puisque qu’elle n’a pas daigné déférer à la convocation, elle a été cueillie.

Un juste retour des choses ? Quoi qu’il en soit, il faut savoir s’arrêter parfois au risque de voir tout s’écrouler. En effet, lors de la fameuse université républicaine, le chef de l’Etat avait recadré ses ouailles indiquant que tous les responsables qui occupent actuellement des postes ont été nommés et qu’il n’y a pas encore eu de congrès pour organiser des élections et procéder à la structuration du parti. Une déclaration qui a semblé entrer dans l’oreille de sourds puisque cela n’a pas empêché les rebelles d’encore tirer sur la corde. Tout vient à point à qui sait attendre, on arrache pas une nomination, il faut la mériter.

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