Application de la peine de mort : quand politicien et guide religieux tombent d’accord

People stand outside the Dakar courthouse on July 21, 2015 as the trial of former Chadian dictator Hissene Habre on charges of crimes against humanity was adjourned until September 7 to allow defence lawyers to prepare their case. The trial, seen as a test case for African justice, had opened on July 20 in a special court in Dakar, a quarter of a century after his blood-soaked reign came to an end. AFP PHOTO / SEYLLOU

La succession de meurtres et l’insécurité galopante ont remis l’application de la peine de mort au Sénégal au goût du jour. Après le meurtre de la militante de Pastef, un politicien et un guide religieux ont concomitamment évoqué cette peine.

Ainsi, le guide religieux Serigne Mouhammad Lamine Ndégueine prône une application de la peine de mort dans toute sa rigueur. Ce qui, d’après ces propos rapportés par dakaractu, permettra à chacun d’être conscient de la grandeur et la gravité d’un meurtre dans notre religion.

Mais si la religion a toujours souhaité cette peine de mort, les politiques ont souvent été dubitatifs. Face à l’insécurité grandissante au Sénégal, il semble que les positions commencent à changer concernant cette forme de loi du Talion.

En effet, au moment de présenter ses condoléances à la famille de Mariama Sagna, le candidat déclaré à la présidentielle de 2019, Pierre Atepa Goudiaby, s’est montré favorable à la peine de mort. « Je n’exclus pas que la peine de mort fasse partie de mon agenda », a-t-il dit.

Va t-on inexorablement vers l’application de la  peine de mort au Sénégal ? La question reste ouverte…

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