Année scolaire 2017-2018 : A Thiès, les enseignants sur le pied de guerre

Année scolaire 2017-2018 : A Thiès, les enseignants sur le pied de guerre

Aucun problème majeur n’a été dénoté, hier, à Thiès, pour la rentrée des enseignants ; les enseignants, tout comme le personnel administratif, ont chacun regagné leurs établissements respectifs, même si dans certains établissements scolaires, les conditions ne sont pas réunies pour accueillir les élevés dès le 9 octobre. 

Au lycée Malick Sy et au Cem jules Sagna, les enseignants ont, respectivement, répondu à l’appel. Mais les complaintes pleuvent déjà. Pour Abdoulaye Aw, secrétaire général du syndicat des enseignants libres du Sénégal-authentique (Sels-A), cette année risque de connaitre beaucoup de perturbations.

« L’état persiste dans sa position et affiche une volonté néfaste de saboter l’école publique sénégalaise en général. D’ailleurs, les rencontres du 23-24 septembres à Saly avec les syndicats, n’ont rien donné, surtout sur l’indemnité de logement » a déploré le syndicaliste.

« Les enseignants sont frustrés et déçus… »

En colère contre la mesure prise par l’Etat, le secrétaire général du Sels-A souligne : « nous constatons de la frustration et de la déception. Et pourtant, l’année dernière, des efforts ont été notés de la part de syndicats et du gouvernement. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est que le gouvernement respecte ces engagements. Parce que nous ne pouvons pas sacrifier nos carrières et os familles alors que l’Etat fait la sourde oreille et se focalise sur des dépenses de prestige ».

S’agissant du concept ‘’oubi tay, jang tay’’, l’enseignant s’est voulu catégorique. Selon lui, un système ne peut pas se faire sur la base de concepts et de vœux pieux. « Ce concept « oubi tay jang tay » pose problème, car il dérange et énerve les enseignants. Parce que tout simplement, nous ne pouvons pas concevoir qu’ils prennent des engagements qu’ils ne respectent pas et qu’ils ne veuillent imposer aux enseignants qui sont aujourd’hui meurtris, à dérouler dès le jour de la rentrée, des enseignements-apprentissages. C’est une contradiction, une aberration. Ce concept impose des préalables », a lancé le syndicaliste.

Vox populi

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