Année invalidée à l’Ugb: un mal nécessaire

C’est dur, très dur, trop dur mais la décision est sage,
L’Université depuis des âges flotte entre tempêtes et orages,
Ne pouvant tenir debout face à l’ire des étudiants, leur rage.
Depuis deux mille douze, Saint-Louis sombre et peine à tourner la page,
Les signaux verts changent et expriment clairement l’alerte
Mais à force de jouer avec le feu, on a fini par brûler la nature verte.
Quelle perte!

Une année invalide comme ça? Personne ne veut ainsi la vivre,
Mais doit-on continuer à colmater et à royalement ignorer
Les difficultés que maladroitement l’on cherche à minorer,
Dans un système où l’on continue bon an mal an de survivre?
Invalider ou blanchir! La terminologie importe très peu,
Pourvu qu’après l’orage on ait une saison que l’on veut.

Des retards dans le calendrier sont fruits de perturbations et de grèves,
Et d’année en année la situation s’empire sans discontinuer,
Professeurs et étudiants sont comptables de ces remous sans trêve,
Et tous doivent se ressaisir pour qu’avec les normes on puisse renouer,
Les autorités étatiques n’en sont pas moins responsables,
Au lieu du concret, ils bâtissent sur l’océan des problèmes un pont de sable.

Fallou meurt lâchement sans que l’on ait appréhendé le coupable,
L’année invalidée sèchement est une mesure peu souhaitable,
L’excellence a un prix et il faut que l’État, si économe, débourse
Le coût qu’il faut et nous évite le sinistre coup des retards de bourses,
Vingt ans en arrière, UGB symbolisait plus que tout l’excellence,
Mais aujourd’hui, démotivés, ses étudiants la quittent pour la France.
Si après cette mesure drastique les choses ne reviennent pas à la normale,
C’est qu’on est vraiment nul et qu’on préfère au bien un éternel mal.

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