Comme son mentor (Mcky Sall), dit-il, souvent, Amadou Bâ est contre toute violence physique ou verbale de campagne politique. En caravane, ce dimanche, à la Médina, fief de Bamba Fall qu’il a visité deux fois, en 48 heures, le chef de file de la Mouvance présidentielle dans le département de Dakar a fait un appel pressant aux populations. A quelques jours du scrutin du 30 juillet courant.
“Ne cédez pas à la provocation”, a-t-il attiré l’attention des populations de la Médina. Aussi, a-t-il déploré : “c’est dommage et regrettable qu’on ait des hommes politiques (pour faire passer leur message) qui prônent la violence”.
Foule au meeting de Khadim Gadiaga…
“Ce ne sont pas des modèles”, a martelé Amadou Bâ qui garde encore et toujours, en travers de la gorge, les stigmates de la violence qui ont émaillé cette campagne à Grand-Yoff, Médina et…Rufisque.
Avant la Médina, le cortège de la tête de liste départementale de Dakar s’est rendu à Sacré-Cœur (sur les deux voies) et au Stade Iba Mar Diop, avant de faire cap à l’Unité 11 des des Parcelles Assainies (PA).
Au Stade Iba Mar Diop, il a répondu au meeting de soutien du Transporteur, Lobat Fall. Ici, avant son arrivée, une foule monstre était sur les lieux. Mais plus le temps passait, plus elle s’amincissait. Néanmoins, à part quelques personnes pour la plupart des dames ayant quitté les tribunes du terrain de Basketball (peur de la forte cohorte de gardes du corps), le meeting s’est bien tenu.
Stade “Amadou Bâ” à l’Unité 11 des Parcelles Assainies
Au rassemblement de soutien à Amadou Ba, l’ancien lutteur, Khadim Gadiaga, a battu le rappel de ses troupes. Au terrain de football de l’Unité 11 des Parcelles Assainies rebaptisé “Amadou Bâ”, les gens se sont bousculés pour avoir de la place. Jusqu’à 23 heures, le chef de file de la coalition “BBY” à Dakar était sur les lieux. Pour autant, et en dépit de l’heure tardive, l’enfant des Parcelles Assainies était adulé.
A ce moment, le bus de la presse prit congé. Tandis que la tête de liste “BBY” de Dakar a continué ses visites aux différents Imams de la localité et aux responsable de l’Eglise catholique.
Toutefois, partout où il est passé, Amadou Bâ a prêché la “non violence” et sollicité aux populations le retrait de leurs cartes d’électeur : gage d’une victoire sans bavure pour une majorité présidentielle.