Alliance électorale Ce que Idy a promis à ses nombreux souteneurs

L’essentiel des recalés du parrainage se sont alignés derrière le candidat Idrissa Seck. Un soutien qui n’est pas aussi désintéressé qu’on pourrait le penser. En effet, ce sont des engagements fermes et écrits, noir sur blanc, qu’il a pris avec ses nouveaux alliés dont les derniers sont l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et le député Mamadou Lamine Diallo. Avec ces derniers, Idrissa Seck a convenu de dissoudre le Hcct et l’Assemblée nationale au cours de l’année 2019 et à organiser des élections législatives et locales et à ramener à 150 le nombre de députés. Le mode de rémunération des conseillers prendra la forme d’indemnité de session. Toujours s’agissant de l’Assemblée nationale, Idrissa Seck a signé pour que les postes de Questeur et de président de la commission de contrôle et de comptabilité soient obligatoirement répartis entre la majorité et l’opposition parlementaire. Il en sera de même des fonctions de président et rapporteur de la commission des finances. D’autre part, Idrissa Seck s’engage, en cas de victoire, à renoncer à être chef de parti, à former un gouvernement de 25 membres au maximum et à supprimer le parrainage. Le candidat Idrissa Seck s’est aussi engagé à définir le statut de l’opposition par un dispositif légal, ainsi que la réforme et le financement des partis politiques.
D’autre part, celui qui bat le record de ralliements a signé pour la création d’une Haute autorité de la démocratie (Had), organe chargé de la régulation du champ politique y compris le fonctionnement des partis politiques, préparer, conduire et organiser les scrutins électoraux et référendaires. Cet organe va également assurer le contrôle et le financement des partis politiques, la vérification du financement des campagnes électorales, etc.
Les fonds politiques mis à la disposition du président de la République pour usage sans contrôle ni justification seront supprimés. En plus, s’agissant des fonds spéciaux exclusivement destinés à des questions de sécurité nationale ou de défense, la décision de paiement sera prise par le chef de l’Etat, mais le contrôle sera assuré par la Cour des comptes.
Au plan judiciaire, le chef de Rewmi a signé pour la création d’une Cour constitutionnelle qui sera la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire. Cette juridiction connaîtra de la constitutionnalité des lois et engagements internationaux, des conflits de compétence entre l’Exécutif et le Législatif. Cette Cour sera composée de 7 membres dont 3 magistrats ou anciens magistrats nommés par le président de la République sur une liste de six proposés par le Conseil supérieur de la magistrature.

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