Affaire Khalifa Sall : Thierno Bocoum analyse la sortie du procureur de la République

L’ex-rewmiste, Thierno Bocoum, présent à la mobilisation des Partisans de Khalifa Sall ce samedi à Dakar, s’est prononcé sur la sortie du procureur de la République, Bassirou Guèye, demandant la levée de l’immunité parlementaire du député-maire Khalifa Sall. Pour Thierno Bocoum, le procureur a reconnu ce qu’il a toujours nié.

« Je considère aujourd’hui que c’est le peuple sénégalais dans sa diversité qui doit se mobiliser.  C’est le peuple sénégalais qui doit refuser l’arbitraire et l’injustice.  Ce que le procureur a dit en demandant tout simplement que l’immunité parlementaire du député-maire Khalifa Sall soit levée n’est rien d’autre qu’une manière de reconnaître  qu’effectivement Khalifa Sall a une immunité parlementaire, alors qu’est ce que cette immunité parlementaire lui a permis de faire ? », se demande l’ancien député du parti d’Idrissa Seck.

Et de répondre : « il a été complètement ignoré et on se rend compte aujourd’hui que le maire Khalifa Sall est emprisonnement alors que cette immunité devait lui permettre d’être libre. C’est ce que nous dénonçons totalement ».

S’exprimant à la mobilisation qui a vu la présence des figures de l’opposition à l’instar de Hélène Tine, Bamba Fall, Me El Hadji Diouf, Barthélèmy Dias, Idrissa Diallo, Aminata Diallo…, Thierno Bocoum a tiré à boulets rouges sur le gouvernement de Macky Sall.

« Nous constatons que nous avons un gouvernement qui n’a qu’une seule ambition, celle de faire en sorte que Macky Sall puisse avoir un deuxième mandat. Plus rien ne compte, notre démocratie ne compte plus, notre Etat de droit ne compte plus, notre fraternité et tout ce qu’on a comme valeurs ne comptent plus. Ce qu’on veut c’est que le président puisse avoir un  second mandat. C’est inacceptable ! », dénonce-t-il.

« C’est pour cela nous demandons aux populations sénégalaises de se mobiliser d’avantage, de faire face à ce régime, de faire en sorte que de telles pratiques ne puissent pas prospérer.  Parce que quand on utilise les institutions de l’Etat pour régler des comptes politique, cela veut tout dire », a conclu Thierno Bocoum.

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