Trois mois après la mort de l’étudient Fallou Séne, ses parents réclament toujours justice. Le père du défunt se dit dépassé. « Si les forts sont protégés, qu’est-ce que nous allons devenir, nous les autres faibles ».
Mais au-delà de cette inquiétude, les proches attendent que les autorités tiennent leurs promesses. « Le président de la République a pris en charge l’orphelin (Cheikh Séne), c’est-à-dire le fils du défunt, comme pupille de la nation, il leur a également demandé de transmettre deux billets à la Mecque pour aller prier pour le repos de l’âme de Fallou Séne. Il a aussi contribué une certaine somme 10 millions de Fcfa pour la prise en charge de tous ces hôtes, voisins, des amis qui viennent marquer leur solidarité ne soit pas une charge pour la famille. Il a promis de recevoir en privé le père de la victime, Abdoulaye Séne pour discuter de manière plus ample et il n’a pas oublié de trouver du travail à la veuve, une fois que son veuvage sera terminé, et aussi au frère de Fallou Séne pour que l’espoir ne soit pas déçu. Que les attentes que la famille fondait sur le défunt ne soient pas déçues », avait listé la présidente du conseil économique social et environnemental.
Pour l’heure, seuls les deux billets ont été reçus par la famille. Il y a 68 jours que les documents de la femme ainsi que le frère de Fallou Séne ont déposés à la présidence de la République pour être insérer dans la fonction publique. A ce jour, aucune suite n’a été donnée à cet engagement du président de la République.
D’ailleurs, le chef de L’Etat tarde à honorer sa parole de recevoir en audience le papa, la maman de la victime et quelques membres de la famille comme l’avait annoncé Aminata Tall. Même, la promesse de faire Cheikh Séne pupille de la nation tarde aussi à se concrétiser, renseigne l’enquête.