Le ministère de l’Intérieur a mis fin aux fonctions de 312 policiers adjoints volontaires du Groupement Mobile d’Intervention (GMI), conformément à la décision n°000264. Cette mesure concerne la première cohorte de la septième génération de ces agents, dont les contrats étaient temporairement établis.
L’annonce de leur départ a suscité de nombreuses réactions, certains y voyant un limogeage abusif plutôt qu’une simple fin de contrat. Parmi les voix critiques, celle d’Alioune Tine, figure bien connue de la société civile, s’était fait entendre. Il dénonçait alors « la brutalité des licenciements » et évoquait des policiers « stressés, déprimés, dans un désarroi profond », appelant l’État à éviter « l’effondrement de ce qui reste de l’État social ». Il plaidait aussi pour des compensations substantielles à hauteur du préjudice subi.
Mais ce samedi, sur son compte X (anciennement Twitter), Alioune Tine a revu sa position : « Jubanti : j’ai reçu des documents des autorités publiques du pays, les preuves incontestables que les policiers libérés n’ont pas été licenciés mais sont en fait en fin de contrat. Dont acte. »
Cette clarification met fin à une polémique qui menaçait de s’enliser dans un malentendu administratif. Le ministère de l’Intérieur, de son côté, insiste sur le caractère contractuel et temporaire de l’engagement de ces policiers volontaires, une réalité connue à l’avance par les intéressés.