Affaire des 111kg de cocaïne : ce que le juge français cherche entre Saly et le Cap Skirring

Apres la garde-à-vue de deux magistrates françaises dans l’affaire des 111 kilos de cocaïne, une commission rogatoire a été adressée à Dakar. L’affaire continue de faire grand bruit en France, mais empêche certaines personnes de dormir du sommeil du juste, à Dakar.

En effet, selon SourceA, le Juge d’instruction français en charge du dossier des «Stups» sollicite une entraide judiciaire, avec le Sénégal, où, selon plusieurs sources, François Thierry, l’ancien Patron de la lutte contre les Stupéfiants, ainsi que l’ex-numéro deux de la Police judiciaire, Michel Neyret ont effectué plusieurs voyages à Saly et reconnu avoir obtenu des facilités, pour utiliser les discrètes pistes de la Station balnéaire et celle de Kalissaï, en Casamance.

Malgré la condamnation du numéro 2 de l’anti-gang français, les Juges français ne veulent pas lâcher le morceau, à la suite de plusieurs informations recoupées et confirmant les multiples aller et retour vers le Sénégal de ces deux Hauts gradés de la Police.

Malgré les dénégations de Michel Bénichou, un des responsables de la pègre française, il avait établi sa base à Saly et au Cap Skirring en Casamance, où il est crédité d’offrir, à l’époque, à certains Officiels qui lui étaient dévoués, des séjours tous frais payés.

En fait ces vacances permettaient à ces gradés français de nouer contact avec d’autres criminels activement recherchés en Europe. La rencontre qui a mis la puce à l’oreille des Renseignements français au Sénégal, a été celle de Saly, entre le Commissaire Michel Neyret et le principal mis en cause dans l’affaire des 111 kilos de cocaïne saisis dans un appartement de Neuilly, en 2010. Cette drogue avait été saisie dans l’appartement d’un membre influent de la mafia corse des Casinos en Afrique.

Ces rencontres au Sénégal étaient, soigneusement, organisées par Michel Benichou, qui ne pouvait plus voyager, car étant recherché, activement, par la Justice française. Les déplacements de cet indic se faisaient à bord d’un jet privé immatriculé au Maroc, qu’il utilisait pour ses rendez-vous.

Aujourd’hui, les Juges français veulent être édifiés sur comment se fait-il que les différents voyages de Michel Bénichou à Saly et à Kalissaï se soient passés sans que les responsables de la Sécurité sénégalaise ne puissent, à l’époque, rien flairer. Alors que ce ballet aérien de Michel Bénichou et Cie a été signalé par l’ancien patron des Services de Renseignements gambiens, selon des fiches parcourues par nos soins.

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