Affaire de la Centrale Sendou : ce que Cheikh Yérim n’a pas dit

Dans son livre « Macky Sall face à l’histoire, passage sous scanner d’un pouvoir africain », Cheikh Yérim Seck révèle, au chapitre 5 de son livre intitulé «la gouvernance non sobre et non vertueuse du secteur de l’énergie », un présumé scandale dans le secteur de l’énergie.

L’auteur met à nu les manœuvres de l’ex co-actionnaire de la Compagnie d’électricité du Sénégal (CES) dans la gestion de la centrale de Sendou sont passés sous silence.

En effet ces glissements de terrain qui avaient d’ailleurs été révélés dans un numéro de « Africa Intelligence » (28-09-2020) révélaient le montage financier bluffant destiné à amadouer les principaux bailleurs, les raisons de l’audit enclenché par la BAD et la FMO après des suspicions de fraudes de l’homme d’affaires, le stratagème résultant de la conversion des dettes en actifs, des chèques émis en violation aux dispositions qui régissent ces types de contrat en lieu et place de virement bancaire sur des comptes dument identifiés, pour ne citer que ceux-là.

Les supposées révélations contenues donc dans le livre du journaliste ; constituent en réalité une vaste opération de dénigrement visant à biaiser toutes les initiatives entreprises en matière de politique énergétique par l’Etat du Sénégal, mais aussi saborder le travail du Directeur Général de la CES Malick Seck qui a mis fin aux combines de Norland Suzor et son complice détenteur d’un contrat exorbitant de 25 ans en fourniture de charbon.

Juste après le placement de la CES en redressemement judiciaire en avril 2021, les actionnaires majoritaires, en collaboration avec la Senelec, ont décidé de sauver ensemble la société, de suspendre le contentieux, et de décider ensemble des conditions de reprise de l’exploitation, accompagnée d’une réhabilitation progressive de la centrale permettant d’atteindre la pleine capacité de 125MW. Ces accords mutuels, consignés dans un avenant 10 signé en janvier 2022, prévoyaient entre autres, la conversion en gaz de la centrale à gaz. Un processus qui suit son cours et augure de bonnes perspectives en terme de fourniture et d’approvisionnement en électricité. Cette mesure forte a permis non seulement d’assurer la continuité de la fourniture d’électricité au peuple sénégalais, mais aussi de sauver plus de 200 emplois (à la place Norland Suzor préférait continuer le contentieux avec la Senelec, avec l’Etat du Sénégal, licencier le personnel et aller se réfugier au Luxembourg en attente d’un éventuel verdict de la cour d’arbitrage dans les 4 ans à venir…)

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