Affaire Adji Sarr : Commissaire Kéita attaque Sonko et se fait “lyncher” par Birame Khoudia Lo

Dans un entretien avec nos confréres de seneweb le commissaire Cheikhna Keïta s’est en pris au leader de Pastef. Il estimait qu’“il s’est bien passé quelque chose entre Ousmane Sonko et Adji Sarr”. Une affirmation qui n’est pas du goût de Birame Khoudia Lo qui, dans une tribune, recadre l’ancien directeur de l’Office central de répression du trafic des stupéfiants (Ocrtis).

In extenso sa tribune

“Je ne peux lire les propos de mon ami Kéita, le commissaire Keita sans éprouver de la pitié pour cet homme jadis honnête, qui verse aujourd’hui dans des affirmations fallacieuses envers monsieur Ousmane Sonko, accusé injustement de viol.

Le déroulement des évènements révèle de plus en plus un complot ourdi contre un honorable citoyens qui lutte pour le bien-être des masses africaines. Sonko n’est pas seulement l’espoir du Sénégal mais il vivifie la renaissance d’une Afrique long temps exploitée par un système implanté par le colon ayant pour soucis de domination continue et perpétuelle.

L’intéressant c’est loin d’être là personne de Ousmane Sonko mais plutôt les principes et valeurs prônés pendant un certain temps par des fortes personnalités comme ce commissaire mais abandonnés ensuite à cause de la complexité et du poids difficiles à supporter de manière durable.

Beaucoup de leaders ont tenté de rester sur les rails de ces principes mais finissent au bout d’un moment par abandonner pour se positionner dans le confort des réactionnaires.

Il est difficile de croire à la non-implication de certains qui, bien avant ont plaidé pour l’utilisation d’armes non conventionnelle pour abattre un adversaire ayant une ascension politique fulgurante au point de créer des jaloux surtout du côté de ceux qui croient qu’il s’est inspiré de leur stratagèmes pour réussir ce défi.

Il est vrai que lorsqu’on est capable de tomber dans le piège de la panne déguisée de l’autoroute, il nous sera impossible de croire qu’un humain puisse y échapper.

Les gouvernements ont toujours fait taire les beaux parleurs en s’appuyant sur leur faiblesse surtout lorsqu’on se fixe comme défi de prononcer le nom du tout puissant à l’entrée et à la sortie de chaque visite de proximité.

Ousmane Sonko a reçu une éducation de base qui lui permet de pouvoir échapper aux complots de bas étage.

Les valeurs ancestrales nous interdisent formellement les gestes chassant la pudeur. Je suis désolé de voir des éminentes personnalités qui, par incapacité de propositions de solutions pour enrayer la pauvreté, pour lutter contre le chômage, pour formaliser les entreprises qui ne peuvent vivre longtemps, pour instaurer la bonne gouvernance, se cristallisent dans des propos insensés pour plaire au chef de l’état qui attend depuis longtemps des soutiens allant dans le sens de relever le défi du développement.”

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