Adama Barrow au Sénégal “c’est super, mais…”

macky adama barrow

Le président sénégalais Macky Sall a accepté samedi à Bamako d’accueillir le président élu de la Gambie, Adama Barrow, à Dakar, et de lui assurer la sécurité jusqu’à sa cérémonie d’inauguration la semaine prochaine, rapporte l’agence de presse sénégalaise APS.

M. Barrow est arrivé depuis à Dakar dimanche après-midi, a précisé la source.

Le retour de M. Barrow au Sénégal, lors du retour du 27e sommet France-Afrique sur le thème du partenariat, de la paix et de l’émergence, est à la demande de la Présidente de l’Autorité des Chefs d’Etat de la CEDEAO et de la Présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf.

Selon APS, le président sénégalais Macky Sall a répondu favorablement à la demande de son homologue libérien et a accepté d’accueillir le président élu Barrow jusqu’au jour d’inauguration où il sera escorté en toute sécurité à Banjul et inauguré officiellement.

En attendant, la CEDEAO continuera ses efforts pour un transfert pacifique du pouvoir, dans le but de convaincre le président sortant Yahya Jammeh de quitter le pouvoir pacifiquement jusqu’au 18 janvier, le soir de la fin officielle de son mandat.

L’organe sous-régional a chargé le président nigérian Muhammadou Buhari accompagné de l’ancien président du Ghana, John Mahama, et de la libérienne Ellen Johnson Sirleaf, pour la médiation de la crise politique. Ils ont visité la Gambie à deux reprises, mais les deux négociations ont échoué.

Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé sa demande au président sortant Jammeh de respecter le choix souverain du peuple gambien et de transférer le pouvoir inconditionnellement et sans délai au président élu élu Adama Barrow.

L’Union africaine qui soutient cette médiation a également appelé le président sortant Jammeh à remettre le pouvoir pacifiquement en disant qu’il cessera de le reconnaître en tant que président légitime de la Gambie à partir du 19 janvier, quand son mandat prend fin.

Dans un communiqué publié après sa 647e réunion tenue le 13 janvier 2017, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, le Conseil de Paix et de Sécurité a également mis en garde contre “de graves conséquences si son action entraîne une crise qui pourrait entraîner des désordres politiques, Et la catastrophe des droits de l’homme, y compris la perte de vies innocentes et la destruction des biens

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