Depuis la présentation de son livre-programme « SOLUTIONS », le dimanche 16 septembre à la place de l’obélisque, le leader de Pastef Ousmane Sonko a ainsi marqué tous les esprits de par sa manière d’aborder la politique au Sénégal. Ce qui est devenu une pratique sans précédent dans la paysage politico-médiatique. Dès lors, il est presque devenu le »chouchou » de la presse, qui surveille tous les déplacements du candidat des patriotes à la Présidentielle notamment chez les foyers religieux.
Si on parle de la peoplelisation dans le paysage politique, Ousmane Sonko s’avère être le grand artisan de ce phénomène médiatique, qui a tendance à accorder de l’importance aux célébrités et personnalités (en dehors du monde du spectacle) politiques en présentant leur vie privée au grand jour .
Après son »show » à la place de l’Obélisque, Ousmane Sonko multiplie les déplacements chez les Guides religieux. Taxé d’Ibadou, d’Islamiste et même d’être financé par des Djihadistes, le leader de Pastef/Les Patriotes, après avoir déjà éclairci sur ce point dimanche dernier : « Je suis le seul candidat à qui on demande son appartenance religieuse. Je pense même que cette question prouve un certain nombre de clichés à l’égard d’une partie de la population (les Ibadous) »; soutenait-il.
Pour Sonko, l’appartenance religieuse n’a pas sa place au Sénégal, rappelant le règne de Léopold Sedar Senghor, qui était chrétien, mais aidé et épaulé par les Guides religieux au Sénégal (citant Serigne Fallou Mbacké). Un exemple qu’il veux suivre ».
« À Touba, à Tivaouane comme partout au Sénégal, je suis toujours très bien accueilli. Je suis le prototype parfait du sénégalais, quelqu’un qui s’intègre partout », avait avancé Sonko.
