Depuis le début de la saison, Mamadou Niang est arrivé en tant qu’adjoint à Marseille Consolat. Il s’est livré pour Ouest France sur sa nouvelle vie.
« Je voulais rejoindre Marseille Consolat parce que le projet était intéressant. On en discutait depuis mal de temps avec le président (Jean-Luc Mingallon). Il nous a fait part du projet, à moi et « Souley » (Diawara). On a longuement réfléchi tous les deux et on a décidé de se lancer dans cette aventure. Même si on est bien placé (7e sur 17), on ne veut pas jouer la montée. Notre objectif est de restructurer le club et d’y amener un côté plus professionnel. On veut se maintenir dans un premier temps puis pourquoi pas viser la montée en Ligue 2 d’ici un ou deux ans. À l’avenir, je pourrai peut-être réussir à convaincre quelques joueurs de nous rejoindre pour augmenter un peu plus le niveau de cette équipe », a commencé par indiquer Mamadou Niang avant d’expliquer quel était son rôle.
« On verra, mais je ne m’interdis rien pour l’avenir »
« Oui, même si je n’en suis pas encore là, je suis en plein apprentissage. Je passe actuellement le BEF (Brevet d’Entraîneur de Football). Pour l’instant, mon poste d’adjoint me convient très bien. Le coach principal (Dominique Bijotat) est un très bon formateur, avec lequel j’apprends tous les jours. Dans ce club, il y a vraiment des joueurs de qualité qui ont soif d’apprendre. On part de très loin, mais les gars ont vraiment la volonté de redresser la situation sportive. Ces dernières semaines se sont bien passées, même si on vient de faire une contre-performance(défaite 0-1 contre Lyon Duchère). Dommage parce qu’on restait sur une série positive (six matches sans défaite) », a-t-il ainsi poursuivi pour le quotidien régional.
Enfin, le champion de France 2010 sous les ordres de Didier Deschamps à l’OM, a expliqué qu’il ne se refusait rien. « On verra, mais je ne m’interdis rien pour l’avenir (pour le poste d’entraîneur principal, ndlr). Commencer cette nouvelle vie à Marseille, c’est tout un symbole.Je n’ai jamais vraiment quitté la ville. Même si j’étais parti jouer à l’étranger après mon départ de l’OM (au Fenerbahçe de 2010 à 2011 puis à Al Saad Doha jusqu’en 2012), j’avais toujours ma maison dans la région. Ces dernières années, je n’ai presque pas bougé. J’étais ici, chez moi, avec ma famille, ma femme et mes enfants. Commencer à Marseille Consolat était un bon compromis pour moi. C’est un club familial avec peu de moyens. Tous les gens d’ici sont valeureux », a-t-il enfin conclu. Quoiqu’il arrive, Mamadou Niang et éventuellement Souleymane Diawara ne seront pas de trop pour aider Marseille Consolat à retrouver le football professionnel.