En général quand l’opinion publique braque son regard sur la vie des premières Dames du continent, elle s’intéresse plus au faste et aux paillettes. Pourtant, un autre aspect de leur vie tout de même important reste encore méconnu du grand public. Leur niveau d’étude. Loin de nous l’idée de faire un classement mais l’idée est plutôt de montrer que derrière tout ce qu’on pense savoir d’elles, les premières dames sont et demeurent des têtes pleines.
Dr Malika Issoufou Mahamadou (Niger)
Le parcours académique de cette brave dame du Niger parle pour elle-même. Dr Lalla Malika Issoufou a entamé son cursus universitaire à l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey (UAM). Après l’obtention d’un doctorat à l’UAM en 2000, elle poursuit ses études universitaires en France où elle fréquentera l’Université Paris V, Paris VI, Paris VII et Paris XIII pour approfondir ses connaissances et se spécialiser en médecine tropicale.
Elle manifeste un véritable intérêt pour la santé publique et la prévention de la violence domestique depuis qu’elle a enfilé sa robe de Première Dame. Un Exemple à suivre !
Grace Mugabé (Zimbabwé)
A 50 ans, fort de son parcours politique et universitaire, Madame Robert Mugabé peut se vanter d’être comptée dans le cercle très fermé des femmes les plus influentes du continent. Elle est détentrice depuis 2014 d’un doctorat en philosophie dont le thème central portait sur les bouleversements sociaux et leur impact sur la structure familiale. Cette gladiatrice est depuis des lustres le bras droit de son mari Robert Mugabé qui rappelons-le, a obtenu sept diplômes académiques dans des spécialités différentes. Un sacré mariage !
Sika Bella Kaboré (Burkina Faso)
Voici l’une des Premières Dame du continent ayant saisi le sens de la valeur du savoir académique pour le développement de la gente féminine africaine. L’épouse de Roch Marc Christian Kaboré a effectué ses études supérieures au Togo et en France. Après un baccalauréat en lettres obtenu à Lomé, elle obtient en 1979 une Maîtrise de Droit Privé à l’Université de Lomé. À l’issue de son second cycle universitaire, elle rejoint l’université de Bourgogne à Dijon en France où elle poursuit un troisième cycle universitaire et obtient en 1980 un DESS et un Certificat en Administration des Entreprises au sein de l’IAE de Dijon. Une intelligentsia Africaine !
Djene Kaba Condé (Guinée Conakry)
En dehors de son prestigieux stastut de première Dame de la Guinée conakry, Djene Kaba Condé peut se réjouir d’un parcours universitaire louable. Titulaire d’un Master en science de l’information et de la communication obtenu à l’université de Paris VII, elle à travaillé après ses études pour le compte de Francophonie. Une vraie Wanda Girl !
Aisha Buhari (Nigeria)
Le parcours universitaire de la Première Dame du Nigeria est un exemple susceptible d’encourager l’éducation de la femme Africaine. Détentrice d’un Bachelor en art et en administration publique obtenu à l’université Ahmadou Bello au Nigeria, Aisha Buhari possède aussi un Master en affaires internationales et stratégie. Une première Dame au cerveau bien rangé !
Salma Bennani (Maroc)
Son Altesse royale la princesse du Maroc est autant respectée pour son statut royal que pour son parcours académique. Après ses études secondaires qui lui permettent d’avoir son baccalauréat, elle obtient un diplôme d’ingénieur d’État en génie informatique à l’École Nationale Supérieure d’Informatique et d’Analyse des Systèmes (ENSIAS), ce qui lui permet d’exercer au sein du groupe Omnium Nord-Africain (ONA), premier groupe privé du Maroc appartenant en partie à la famille royale marocaine. Chapeau son Altesse!
Dominique Ouattara (Côte d’Ivoire)
Si la Première Dame du pays de Didier Drogba est d’abord perçue comme une redoutable chef d’entreprise, elle mérite tout de même aussi les éloges pour son cursus académique. Après son baccalauréat en sciences économiques obtenu en 1972 au sein de l’Académie de Strasbourg, elle s’oriente vers les langues et obtient un DEUG de Langues en 1975, option Économie à l’université Paris X. Ses études sont couronnées par un diplôme d’administrateur de biens obtenu à la FNAIM à Paris en 1987 suivi d’une formation d’expert immobilier à Paris en 1989. Beau parcours Madame ADO !
Sylvia Bongo Ondimba (Gabon)
Plus connue pour ses actions dans l’humanitaire et sa lutte contre le Sida, l’épouse d’Ali Bongo Ondimba a tout aussi un parcours académique appréciable. Sylvia Bongo Ondimba fréquente l’Institut Immaculée Conception de Libreville jusqu’à son baccalauréat. Par la suite, elle voyage pour la France ou elle fini ses études de Gestion.
Hinda Mahamat Abderahim (Tchad)
Probablement c’est l’une des plus jeunes Premières Dames du continent, Madame Idris Deby a un parcours plutôt admirable. Hinda Déby Itno a étudié la finance et la comptabilité à l’institut du Génie Appliqué (IGA) de Rabat au Maroc en 2003. Après avoir passé son baccalauréat Scientifique série D au Collège Sacré Cœur de N’Djaména en 1999, elle obtient son diplôme de Technicien Supérieur (BTS) en Finance et Banque à l’Institut d’Administration et des Études Commerciales (IAEC) de Lomé au Togo en 2001.
Ana Paula dos Santos (Angola)
Madame Eduardo Dos Santos a une trajectoire plutôt Wandayante. C’est en travaillant comme mannequin et hôtesse de l’air de l’avion présidentiel qu’elle a fait la rencontre du prince charmant. Mais avant cet épisode de sa vie, elle a aussi fait des études. Après l’obtention de son Baccalauréat, elle fait entre 1990 et 1994 une formation de professeur d’État à l’Institut National de l’Éducation à Luanda. Elle complète sa formation en étudiant le droit à l’Université Agostinho Neto à Luanda.
Source : dakarmidi.net