Nouvelle vague de colère chez les enseignants. Qui protestent contre des ponctions sur leurs salaires du mois de novembre dernier. Gougna Niang qui s’exprime dans l’As informe que des coupes allant de 10 000 à 40 000 FCFA ont été relevées sur les bulletins de paie. Sans explication. « Trop c’est trop », grogne le secrétaire général de l’Ues qui informe que l’Intersyndicale pour la défense de l’école dont il est membre prévoit une réunion lundi pour voir quelle mesure prendre contre le gouvernement.
Pour le Secrétaire général du Cusems, ces ponctions ne sont rien d’autre qu’une provocation de l’Etat. « On ne peut pas demander à un enseignant qui perçoit 400 000 FCFA de payer un impôt de 70 000 FCFA puis opérer d’autres prélèvements supplémentaires sur son dû sans explication. Alors qu’au même moment les députés qui perçoivent des millions ne payent que 1500 FCFA par mois d’impôts », s’emporte Mamadou Ndoye.
Pour ne rien arranger de la situation, l’Union des enseignants du Sénégal (Ues) qui ne décolère, exige à l’Etat le paiement de leurs indemnités du Bac et du Bfem, dont le délai est fixé au 30 novembre de chaque année.