Ce matin, Ousmane Sonko, qui s’exprimait à l’occasion du vote du budget du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, n’a pas été tendre avec ses ex-collègues, responsables des Impôts et Domaines, qu’il accuse de préférer la logique politicienne à la logique d’efficacité. A en croire le leader de PASTEF : « L’Administration fiscale ne travaille plus…Les directeurs passent leur temps à tenir des meetings politiques organisés à coups de centaines de millions de F Cfa ».
Conséquence, détaille Sonko : « L’augmentation du Budget ne traduit pas une performance. Vous parlez d’une augmentation de 349 milliards de F Cfa ; alors qu’il y a un gap de 84 milliards. En réalité, on est dans une tendance baissière, car 86,8% des recettes fiscales sont supportées par les travailleurs et les ménages.
Il y a plusieurs remises et des amnisties fiscales au profit d’entreprise solvables, notamment des multinationales étrangères. L’Etat crée de nouvelles taxes supportées par les Sénégalais au plus faible niveau de revenu. L’an passé, il a été créé une taxe sur le ciment alors que la plupart des citoyens sénégalais n’arrivent pas à se faire construire une maison à cause de la cherté du ciment. Pourtant, le but du Code incitatif de 2012 était de faire en sorte qu’il n’y ait pas de revenu qui ne soit pas taxé. En tant que député je paie 1500 F Cfa d’impôt, alors qu’un enseignent qui gagne 400 000 F Cfa paie 70 000 ».
Conséquence, détaille Sonko : « L’augmentation du Budget ne traduit pas une performance. Vous parlez d’une augmentation de 349 milliards de F Cfa ; alors qu’il y a un gap de 84 milliards. En réalité, on est dans une tendance baissière, car 86,8% des recettes fiscales sont supportées par les travailleurs et les ménages.
Il y a plusieurs remises et des amnisties fiscales au profit d’entreprise solvables, notamment des multinationales étrangères. L’Etat crée de nouvelles taxes supportées par les Sénégalais au plus faible niveau de revenu. L’an passé, il a été créé une taxe sur le ciment alors que la plupart des citoyens sénégalais n’arrivent pas à se faire construire une maison à cause de la cherté du ciment. Pourtant, le but du Code incitatif de 2012 était de faire en sorte qu’il n’y ait pas de revenu qui ne soit pas taxé. En tant que député je paie 1500 F Cfa d’impôt, alors qu’un enseignent qui gagne 400 000 F Cfa paie 70 000 ».
Dakaractu