Poser en maillot de bain vous a coupée de votre père une année. Quelle a été la réaction de votre grand-père ?
Il était à la Francophonie à l’époque. Je ne suis même pas sûre qu’il soit au courant. Et même, c’est quelqu’un de très cool. Cela a été plus difficile pour mon père (Pédro Diouf) qui a un statut de «Cheikh». Lui et ma mère ont réagi très mal et j’en ai beaucoup souffert. Mais, on perd très vite ses repères en Europe, même si je ne les ai pas vraiment perdus.
Avant d’être mannequin, aviez-vous des penchants pour la mode ?
A l’âge ce 7 ans, j’ai défilé pour mon papa. Il travaillait à la Sotiba et il organisait souvent des défilés. J’aimais ça, parce que j’ai toujours été coquette. Donc, quand la mode m’est venue, parce qu’elle est venue à moi, je n’ai pas cherché le monde de la mode, comme la plupart des jeunes filles qui rêvent d’être mannequins. J’ai trouvé que c’était facile, surtout quand tu utilises ta tête en travaillant. J’étais à La Mecque l’année dernière avec mes parents pour le petit pèlerinage. Et j’ai décidé d’arrêter. Il était temps d’investir dans mon pays, je suis très patriote et je veux être plus présente à Dakar. Même si je vais continuer à voyager.