Les circonstances restent troubles après la mort de Jeremy McDole, un Afro-américain de 28 ans, qui se déplaçait en fauteuil roulant. Le jeune homme a été abattu à Delaware aux Etats-Unis, dans la rue, par des policiers qui semblent-ils lui ont ordonné de jeter son arme et de lever les bras. Une sommation à laquelle la victime n’a pas répondu, selon la version des policiers.
Volonté de suicide
Tout commence par un appel au 911 signalant un homme handicapé qui tenterait de mettre fin à ses jours en retournant son arme contre lui. La police se rend sur place, l’un des agents se précipite vers lui. Sur une vidéo enregistrée par des témoins et diffusée par des médias américains, on voit le jeune de 28 ans, dans son fauteuil roulant, au bord d’un trottoir.
Le policier lui crie de jeter son arme. L’agent répète plusieurs fois : « Les mains en l’air, les mains en l’air », puis tire. Selon le témoin de la scène, Jeremy McDole est touché, il saigne. D’autres officiers rejoignent alors leur collègue. Ils insistent et demandent à l’homme dans son fauteuil de lever les bras. A ce moment là, la victime semble vouloir fouiller dans une poche de son pantalon. Les policiers tirent une dizaine de fois sur lui, McDole glisse lentement de son fauteuil.
Une enquête confiée au Département de la justice
Près de la victime, un revolver de calibre 38 a été découverte. Selon la version des policiers, ces tirs étaient nécessaires car ils craignaient que Jeremy McDole ne se mette à tirer dans tous les sens et blesse des passants. Le chef de la police locale refuse toutefois de se prononcer sur le bon usage ou non de la force dans cette affaire. « Seule une enquête minutieuse le précisera », a-t-il affirmé.
Les policiers ont tiré à une dizaine de reprises sur l’homme handicapé. Capture d’écran YoutubePhoto:
Les circonstances restent troubles après la mort de Jeremy McDole, un Afro-américain de 28 ans, qui se déplaçait en fauteuil roulant. Le jeune homme a été abattu à Delaware aux Etats-Unis, dans la rue, par des policiers qui semblent-ils lui ont ordonné de jeter son arme et de lever les bras. Une sommation à laquelle la victime n’a pas répondu, selon la version des policiers.
Volonté de suicide
Tout commence par un appel au 911 signalant un homme handicapé qui tenterait de mettre fin à ses jours en retournant son arme contre lui. La police se rend sur place, l’un des agents se précipite vers lui. Sur une vidéo enregistrée par des témoins et diffusée par des médias américains, on voit le jeune de 28 ans, dans son fauteuil roulant, au bord d’un trottoir.
Le policier lui crie de jeter son arme. L’agent répète plusieurs fois : « Les mains en l’air, les mains en l’air », puis tire. Selon le témoin de la scène, Jeremy McDole est touché, il saigne. D’autres officiers rejoignent alors leur collègue. Ils insistent et demandent à l’homme dans son fauteuil de lever les bras. A ce moment là, la victime semble vouloir fouiller dans une poche de son pantalon. Les policiers tirent une dizaine de fois sur lui, McDole glisse lentement de son fauteuil.
Une enquête confiée au Département de la justice
Près de la victime, un revolver de calibre 38 a été découverte. Selon la version des policiers, ces tirs étaient nécessaires car ils craignaient que Jeremy McDole ne se mette à tirer dans tous les sens et blesse des passants. Le chef de la police locale refuse toutefois de se prononcer sur le bon usage ou non de la force dans cette affaire. « Seule une enquête minutieuse le précisera », a-t-il affirmé.
Les investigations ont été confiées au Département de la justice, alors que ce nouveau drame fait suite à la mort de Michael Brown, Sam DuBose ou Christian Taylor. Des Afro-américains à chaque fois tués par des policiers blancs.
« Une exécution »
Mais pour la famille de la victime, il s’agit d’un meurtre. « C’est injuste, il était dans un fauteuil roulant, paralysé de la taille aux pieds », a témoigné Phyllis McDole. « On voit bien dans cette vidéo qu’il n’a pas tenté de sortir d’arme à feu », poursuit-elle indiquant qu’elle avait « besoin de réponses ».
L’oncle de Jeremy McDole parle lui d’ »exécution ». « Ils n’auraient pas pu utiliser des tasers ? », s’interroge de son côté Alexis Anthony, la cousine de la victime. « Il y avait d’autres moyens de le calmer, au lieu de ça ils l’ont tué. »