Il s’en est fallu de peu, pour qu’ils soient rayés de la carte nationale. Pour cause, après quelques minutes de fortes averses, les quartiers de Médine, Kawsara Islam et Cambérène 2 ont été surpris dans leur tranquillité et se sont tous retrouvés dans les eaux. A cet effet, plusieurs concessions ont bu le calice jusqu’à la lie et complètement ivres, ont fini par être conquises par les eaux.
Le maire de Cambérène, qui est allé s’enquérir de la situation des sinistrés, affirme son incapacité à faire face à ce problème et lance un appel de détresse à l’Etat.
« L’assainissement ne relève pas de la compétence des Mairies ; donc, je lance un appel à l’Etat pour qu’il vienne assainir Cambérène pour éviter que les péripéties qui se sont passées ne reviennent », a affirmé Amadou Samb.
Poursuivant, l’édile de la Cité d’enrager en ces termes : «on cotise pour l’assainissement à travers nos factures d’eau, alors que nous ne sommes pas assainis. Et pour combler le tout, l’Onas dépose une partie de ses eaux ici. On est dans une zone sablonneuse mais, depuis des années, toutes les eaux, qui viennent du rond point Case-Bi, convergent vers Cambérène et c’est ce qui fait que nous avons des zones inondées ».
Le maire annonce une descente, ce mardi, du Sous-préfet des Parcelles assainies, à Cambérène. Alors que des dizaines de famille cambérènoises vont passer la nuit à la belle étoile. Non pas pour scruter le Ciel à la quête hypothétique de l’aéronef porté disparu dans les airs, depuis dimanche passé. Mais plutôt parce qu’ils n’ont pas où dormir.
Les eaux pluvieuses sont passées par là. Cambérène a la peur au ventre, doute de son identité et ne sait plus à quel Saint se fier. Malheureusement, comme pour ne rien arranger, le Ciel a, cette nuit, c’est-à-dire quelques heures après ces inondations, réouvert ses vannes. Et pas si sûr que les sinistrés l’en remercient.
Adama Laye (Actusen.com)