Le 14ème Conseil des ministres délocalisé avait eu lieu à Dakar le 20 Juillet 2016, durant lequel le président de la République, Macky Sall, avait validé un programme d’investissement de 1800 milliards de FCfa. Ces fonds devaient être utilisés entre 2016 et 2018 et les 1674 milliards étaient déjà mobilisés, du moins si l’on s’en tient au communiqué issu de ce conseil.
Une partie de cet argent était destinée à la ville de Rufisque et devait satisfaire l’une des plus veilles doléances des populations de Rufisque. Selon le président de la République lui-même, « Le canal à ciel ouvert qui traverse la vieille ville sera reconstruit par le gouvernement, cette infrastructure d’assainissement sera refaite sous un format approprié. Les études seront engagées sans délai pour que Rufisque puisse vivre dans un environnement beaucoup plus sain pour éviter la prolifération de moustiques et de tout désagrément », avait ainsi promis le chef de l’Etat.
Seulement voilà, un an après, le canal attend toujours d’être reconstruit. Pour des études qui devaient « être engagées sans délai » pour reprendre les propos de MACKY, les populations riveraines du canal souffrent toujours et plus encore. Elles souffrent des moustiques, de l’odeur nauséabonde, du risque sanitaire que courent surtout leurs enfants. Un an après, le canal est toujours à ciel ouvert et la souffrance des populations de NDENKOU, THIOKHO, Cite FILAO, DIOKOUL, LEONA VALDA… ne fait qu’empirer. Et les établissements scolaires, comme TAFSIR NIAO FAYE, qui sont aux abords du canal, voient années après années leurs effectifs chuter. « Les parents ne nous envoient plus leurs enfants, à cause de l’odeur insoutenable dans les classes » nous a confié A. GUEYE, un président de CGE. Comme lui, les enfants attendent toujours que le chef de l’Etat tienne sa promesse, d’autant que le président avait apporté des assurances sur la réalisation des projets annoncés. « Je pense que ceux qui disent qu’ils ne voient pas les milliards annoncés ne se déplacent pas dans le pays. Si je prends des engagements, je les respecte. Tout ce que nous avons promis sera réalisé. » Et d’ajouter « nous ne faisons pas de l’autoglorification, mais nous faisons des efforts qui sont visibles… » Les populations de la vielle ville attendent eux de voir le canal fermer.
Une partie de cet argent était destinée à la ville de Rufisque et devait satisfaire l’une des plus veilles doléances des populations de Rufisque. Selon le président de la République lui-même, « Le canal à ciel ouvert qui traverse la vieille ville sera reconstruit par le gouvernement, cette infrastructure d’assainissement sera refaite sous un format approprié. Les études seront engagées sans délai pour que Rufisque puisse vivre dans un environnement beaucoup plus sain pour éviter la prolifération de moustiques et de tout désagrément », avait ainsi promis le chef de l’Etat.
Seulement voilà, un an après, le canal attend toujours d’être reconstruit. Pour des études qui devaient « être engagées sans délai » pour reprendre les propos de MACKY, les populations riveraines du canal souffrent toujours et plus encore. Elles souffrent des moustiques, de l’odeur nauséabonde, du risque sanitaire que courent surtout leurs enfants. Un an après, le canal est toujours à ciel ouvert et la souffrance des populations de NDENKOU, THIOKHO, Cite FILAO, DIOKOUL, LEONA VALDA… ne fait qu’empirer. Et les établissements scolaires, comme TAFSIR NIAO FAYE, qui sont aux abords du canal, voient années après années leurs effectifs chuter. « Les parents ne nous envoient plus leurs enfants, à cause de l’odeur insoutenable dans les classes » nous a confié A. GUEYE, un président de CGE. Comme lui, les enfants attendent toujours que le chef de l’Etat tienne sa promesse, d’autant que le président avait apporté des assurances sur la réalisation des projets annoncés. « Je pense que ceux qui disent qu’ils ne voient pas les milliards annoncés ne se déplacent pas dans le pays. Si je prends des engagements, je les respecte. Tout ce que nous avons promis sera réalisé. » Et d’ajouter « nous ne faisons pas de l’autoglorification, mais nous faisons des efforts qui sont visibles… » Les populations de la vielle ville attendent eux de voir le canal fermer.