«Concernant mon fils, Karim, ce n’est pas moi qui l’ai choisi. Ce sont plutôt ceux du Parti démocratique sénégalais (Pds)», a rappelé Me Abdoulaye Wade, ce jeudi, à Darou Salam (Touba). La tête de liste nationale de la “Coalition Gagnante/Wattu Senegaal» veut sûrement faire taire les rumeurs qui l’accusent d’avoir imposé son fils au détriment d’autres leaders libéraux.
En effet, Karim Wade, bien avant sa sortie de prison, dans la nuit du 24 juin 2016, suite à une grâce présidentielle, avait été déjà choisi candidat du Pds à la prochaine Présidentielle.
Poursuivant son allocution devant ses bras droits et d’autres personnalités religieuses de ladite localité, l’ancien chef de l’Etat tient à rassurer son monde. «D’ailleurs, en le faisant (choix de Karim), ces derniers n’avaient même pas demandé mon aval», dit-il.
Le choix déjà fait, Me Wade estime qu’il ne pouvait qu’en être satisfait parce qu’étant membre du Pds, «Karim est devenu notre candidat, mon candidat et en plus, c’est aussi mon fils». Que de la joie à son encontre, dirait-on.
Aujourd’hui, la seule chose que Wade père veut, c’est tout simplement de rassurer l’opinion libérale et surtout celle mouride. «Sachez que j’ai éduqué Karim Wade dans la foi et la voie du «Mouridisme».
Et, je crois que tout ce que je veux pour cette confrérie, lui, le sait et est bien capable de suivre mes pas, notamment de faire tout ce qu’on peut attendre de lui», soutient le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais.
Me Abdoulaye Wade et compagnie sont à Touba, depuis mercredi, en fin d’après-midi pour les besoins de la campagne électorale des Législatives du 30 juillet prochain. Dans les normes, c’est ce vendredi qu’il devrait quitter la capitale du «Mouridisme». En un mot d’au -revoir, Wade-père lâche aux fidèles mourides : «Karim c’est mon fils, je le connais et je sais qu’il ne s’égarera pas».
