Selon la RFI, sept personnes avaient été placées en garde à vue entre mardi et vendredi par les policiers de la section antiterroriste (SAT) du 36 quai des Orfèvres. Quatre ont été relâchées. Les trois autres ont été mises en examen et écrouées, ce qui monte à quatre le nombre de suspects mis en examen dans ce dossier. Les trois hommes sont soupçonnés d’avoir joué un rôle plus ou moins direct dans la fourniture du fusil d’assaut utilisé par l’auteur.
Interpellé vendredi, l’un d’entre eux a été mis en examen samedi pour «complicité d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique», «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et «infraction à la législation sur les armes», a précisé la source judiciaire. Il avait déjà été placé en garde à vue fin avril dans le cadre de cette enquête, mais avait été libéré.
Les investigations ont révélé qu’il connaissait l’auteur de l’attentat et lui avait échangé ou vendu l’arme, ayant servi à tuer le policier et blesser deux de ses collègues, contre une moto, d’après une source proche de l’enquête.
L’enquête se poursuit pour établir le rôle précis joué par les deux autres mis en examen. L’ADN de l’un d’entre eux, ainsi que celui du quatrième suspect mis en examen, a été retrouvé sur le fusil, selon la source proche de l’enquête.