Les préparatifs pour le Bercy de Waly Seck vont bon train. De même que les informations sur les nouvelles recrues. La dernière en date c’est celle qui fait état de l’intégration dans le groupe de Waly Seck de l’ancien bassiste du Super étoile, Habib Faye. Joint au téléphone par Jotay, l’homme, très disponible et toujours prompt à répondre aux interpellations des journalistes a confirmé. «Je gère le coaching et la carrière de Waly Seck», dit-il avec son courtoisie habituelle. Quid de son intégration dans l’orchestre, Habib Faye précise : «chaque fois que Waly veut que je joue pour lui, je serais là». Mieux, il affirme qu’il y a des projets avec Waly et que ce n’est pas pour le concert prévu le 4 juin au stade omnisports de Bercy qu’il l’a rejoint. «Waly Seck est une étoile montante et il a besoin d’être épaulé pour qu’il atteigne le niveau international. Je crois en lui parce qu’il peut le faire», argumente l’ancien compagnon de Youssou Ndour. A la question de savoir si c’est l’argent qui l’a amené à rejoindre Waly Seck, il dégage en touche et renseigne qu’il ne peut gagner plus que ce qu’il a aujourd’hui. «Dieu merci je ne me plains pas aujourd’hui. Tout ce que j’ai actuellement je ne pense pas le gagner à l’avenir. Je pense qu’il faut que je fasse profiter à Waly de mon expérience», dit-il. Le challenge qui l’a amené chez le chouchou des jeunes n’est rien d’autre que, explique Habib Faye, une volonté «de l’amener à représenter dignement le Sénégal. Parce qu’aujourd’hui mis à part Youssou Ndour, Ismaila Lo, Baaba Maal, Cheikh Lo…il n’y a pas un Sénégalais qui émerge sur le plan international».
«Tout ce que joue le super étoile, c’est mon répertoire»
Habib Faye est revenu sur le Super étoile de Youssou Ndour pour dire qu’il n’est pas encore l’heure de parler d’un retour. «Ce n’est pas le moment de parler de ça pour l’instant c’est Waly Seck qui m’intéresse», souligne-t-il. Et de poursuivre : «le Super Etoile nous appartient. La preuve : tout ce que le groupe joue aujourd’hui c’est mon répertoire». Quid des droits d’auteur, Habib Faye confie qu’il est payé conformément à ce qui lui revient de droit.
