Lundi 3 juillet, le Président sénégalais Macky Sall a surpris la nation lors de son adresse télévisée, annonçant qu’il ne briguerait pas un autre mandat lors des prochaines élections présidentielles. Cette décision, largement anticipée, met fin à plusieurs mois, voire années, de spéculation sur sa possible candidature.
Cette décision du Président Macky Sall est une une première dans l’histoire politique sénégalaise. Cette annonce apporte un « grand ouf de soulagement » au pays, où de nombreux citoyens craignaient que la déclaration de candidature du président n’entraîne de nouvelles manifestations.
En effet, le pays reste marqué par les émeutes violentes suite à la condamnation d’Ousmane Sonko, les 1er et 2 juillet, qui ont fait « 16 morts selon les autorités et près de 30 morts selon d’autres sources ». Cette peur latente de troubles civils donne à la décision de Sall une dimension cruciale pour la stabilité nationale.
Avec cette annonce, le président Sall va donc terminer son mandat au mois de mai 2024, ouvrant la voie à une élection qui désignera un nouveau chef d’État pour le Sénégal. Cette prise de position, respectant la Constitution, souligne le renforcement de la démocratie sénégalaise et, peut-être, initie un précédent pour ses successeurs.
Ce retrait volontaire de la course présidentielle de Macky Sall, qui a choisi de passer la main en respect de la loi fondamentale du pays, est une nouveauté dans le paysage politique sénégalais. Alors que le pays se prépare à une élection sans son actuel chef d’État, la question demeure : qui remplacera Macky Sall à la présidence du Sénégal ?
