68 femmes outillées en leadership féminin à Kaffrine

Le projet « Décentralisation des fonds climats » (DFC) a organisé un atelier en vue de renforcer les capacités de 68 femmes de la région de Kaffrine en leadership féminin.

« DFC est un projet consacré à la résilience des communautés des collectivités locales. Il est financé par le Département fédéral pour le développement international (DFID) et piloté par l’ONG Innovation, environnement, développement en Afrique (IED Afrique)« , explique-t-on, constaté l’agence de presse sénégalaise.

Son coordonnateur, Momath Talla Ndao, souligne que l’atelier de formation dont l’objectif consiste à « renforcer les capacités de 68 femmes de la région de Kaffrine« , vise à « accroître leurs potentialités de leadership dans leur organisation« , .

Il permet également selon M. Ndao, de développer davantage les compétences des femmes en matière de prise de décision et leur intérêt pour faire face aux défis tels que les changements climatiques.

La rencontre a regroupé des femmes présidentes d’association, des femmes membres des comités de gestion des magasins et des parcs à vaccination, des présidentes d’association des femmes forestières et des présidentes des groupements des femmes transformatrices. Elle a aussi enregistré la participation des chefs de service, des élus locaux et des autorités administratives.

« Nous voulons rappeler à ces femmes, la question du leadership féminin pour qu’elles soient plus à jour et puissent ajuster leur comportement par rapport à la situation au niveau local et aussi analyser la problématique de leur participation dans les instances de décision, surtout sur les questions liées au changement climatique« , a encore expliqué M. Ndao.

Selon lui, « le projet DFC a une dimension genre très importante. Donc nous mettons en avant la couche féminine et les jeunes qui sont une partie vulnérable sur les questions de changement climatique« .

« Dans un contexte marqué par les changements climatiques, l’émancipation des femmes et l’investissement dans leur potentiel dans les zones rurales pouvaient largement contribuer à améliorer la productivité, à réduire la malnutrition et à renforcer la subsistance des ménages« , a-t-il conclu.

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