Les 5 erreurs d’Unai Emery qui ont condamné le PSG face à Madrid

Quel triste 14 février pour le Paris Saint-Germain… Partis pleins d’espoirs avec l’idée de vivre une belle soirée de romance à Madrid, les Parisiens sont finalement repartis le cœur brisé alors qu’ils pensaient pouvoir conclure.

Une fin cruelle lors de laquelle les hommes d’Unai Emery se sont effondrés, et ce dernier est loin d’être exempt de tout reproche dans la défaite de son équipe. Le technicien espagnol ne s’est pas montré au la hauteur de son homologue Zinedine Zidane et a commis plusieurs erreurs qui se révèlent fatales face à un adversaire de ce calibre.

1. Jouer les petits bras

On croyait que le PSG était venu en terres madrilènes avec l’objectif de faire un résultat, mais alors que son équipe pouvait raisonnablement espérer l’emporter, le coaching de frileux du Basque a conduit Paris à la débandade.

Tandis que ZZ pariait sur des changements offensifs, démontrant ainsi sa confiance à ses joueurs, Emery a lui opté pour la frigidité défensive en sortant Cavani pour Meunier. Malgré de multiples solutions offensives à disposition sur le banc, il a d’une façon assez incompréhensible laissé le contrôle du jeu au Real et attendu que son équipe soit menée pour enfin effectuer un changement offensif. Un gros manque d’ambitions de la part du coach parisien, un nul n’était certes pas un mauvais résultat mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il y avait la place pour un succès.

2. La non-titularisation de Thiago Silva

Emery avait choqué son monde en annonçant le jour même qu’il ne titulariserait pas son capitaine à Bernabeu, mais après cette défaite on se demande s’il a vraiment bien fait.

Certes la charnière Marquinhos-Kimpembe a livré une prestation correcte mais on a senti une grande fébrilité sur la fin ainsi qu’un manque de tranchant dans les relances, deux inconvénients que le Brésilien aurait pu combler.

Par ailleurs, le motif psychologique n’est pas si valable pour justifier cette mise à l’écart, rappelons nous qu’il fut le sauveur du PSG en 2015 lors du match retour face à Chelsea,il avait été un vrai leader pour les siens dans un match lors duquel la tension était à couper au couteau.

3. Lo Celso seul en sentinelle

En titularisant le jeune matou argentin au poste de sentinelle, Emery ne lui a pas vraiment fait un cadeau. Nous sommes d’accord avec lui pour dire que Lo Celso possède un immense potentiel c’est indéniable, mais le gamin n’a pas encore le coffre ni le sérieux pour tenir ce poste dans un tel match de haut-niveau, ni l’expérience de Lass Diarra par exemple.

Balle au pied il dégage une savoureuse aura de création technique, mais d’un point de vue défensif il reste un peu tendre et surtout loin du niveau de vice d’un Motta, champion olympique des coups bas. Par ailleurs il plombe son bilan de match à cause d’une faute naïve sur Kroos, provoquant ainsi l’égalisation madrilène. Une symphonie jouée faux.

4. Le changement Cavani/Meunier

66ème minute, le match est dans l’indécision et le temps est venu pour les coachs d’abattre leurs cartes. Emery prend la décision de sortir son buteur Edinson Cavani, qui contrairement à son presque homonyme Edison n’a pas réussi à trouver la lumière.

Logique nous diriez-vous, jusqu’à ce que les amateurs de football réalisent effarés que le Matador laissait sa place à Thomas Meunier, pourtant défenseur. Dès lors beaucoup se sont demandés “Mais qu’est ce qu’il fout ??” et ils avaient raison car on ne perçoit aucune logique dans ce changement si ce n’est de jouer la formation tortue pour conserver cet incroyable et mirobolant match nul.

Même si Cavani s’était peu mis en valeur, sa présence était importante dans les trente derniers mètres et pesante pour la défense madrilène, en le sortant Emery a fait de Varane et Ramos les plus tranquilles des hommes pour la fin du match.

5. La gestion de Mbappé

L’une des grandes questions de l’avant-match, Emery allait-il titulariser la pépite arrachée à prix d’or sous le nez madrilène ou un Angel Di Maria en feu qui fait la bonne fortune des Parisiens depuis le début de l’année 2018 ?

Finalement titularisé, le gamin de Bondy ne s’est pas montré à la hauteur du rendez-vous. Malgré quelques bons mouvements il a fait trop de chichis au détriment d’un jeu simple dans lequel il excelle, et on a une fois de plus vu ses limites au bout de 70 minutes de jeu quand il baissait la tête et râlait sans faire les efforts défensifs.

On s’est vraiment demandé ce qu’attendait Emery pour le remplacer par Di Maria, qui aurait assurément apporté un plus. Un choix illogique, probablement motivé par le prix d’achat du jeune garçon et non par la forme sportive.

La pilule va être difficile à avaler pour les Parisiens, et Unai Emery va donc devoir redoubler d’efforts pour remotiver ses troupes s’il veut espérer triompher dans trois semaines et s’éviter un nouveau cauchemar.

Même s’il sera sous haute pression, car une défaite devrait sceller son sort, contrairement à l’année dernière il dispose d’une marge de 90 minutes, voir 120, pour renverser le tenant du titre et exorciser ses démons…

source: 90min.com

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