( 33 Photos ) Disparition de Katoucha Niane : retour sur la triste fin du top

Disparue depuis le 1er février 2008, Katoucha, ancien mannequin âgée de 47 ans, avait été activement recherchée par la police. Son corps sera retrouvé un mois plus tard, le 28 févier, à Paris. Triste fin pour celle qui avait envoûté les podiums du monde entier…

06-02-08 à 15h10 Inquiètude après la disparition de Katoucha, ex-égérie d’ Yves Saint-Laurent…

Le mannequin Katoucha, 48 ans, égérie d’Yves Saint-Laurent durant les années 80, n’aurait pas donné signe de vie depuis six jours et pourrait être tombée dans la Seine, selon le figaro.fr.
Le fils du propriétaire de la péniche qui héberge l’ex-top, a découvert vendredi matin le sac à main de Katoucha à l’avant du bateau – il contenait ses papiers, cartes de crédit etc. Depuis, plus de nouvelles…

Lundi, la police judiciaire a été saisie de l’enquête.

06-02-08 à 17h43 Disparition de Katoucha, ex-mannequin d’ yves Saint-Laurent : elle avait fait de sa vie un combat contre l’ excision
L’ ancien mannequin vedette a disparu depuis vendredi. Katoucha est probablement tombée dans la Seine alors qu’ elle regagnait la péniche à bord de laquelle elle habitait…

Katoucha Niane, d’origine guinéenne, l’un des premiers tops models noirs, a disparu vendredi dernier à Paris. Après une soirée arrosée dans la capitale, le top de 47 ans est raccompagnée par des amis à bord de la péniche où elle vit, à proximité du pont Alexandre III. Ce soir de pluie, ce que ses proches ignorent, c’est que Katoucha vit en réalité sur une seconde péniche, amarrée à la première…
Depuis cette nuit, elle n’a plus donné aucun signe de vie, et son sac – contenant tous ses papiers et son portable – a été retrouvé sur le bateau. On imagine qu’elle a pu tomber dans la Seine, en essayant de rejoindre sa péniche.

Egérie de grandes maisons de couture comme Yves Saint-Laurent, Paco Rabanne et Christian Lacroix au début des années 80, elle avait quitté les podiums dans les années 90 pour se consacrer à ses enfants.
Katoucha fait reparler d’elle au début des années 2000. Elle veut se consacrer aux autres. Elle s’occupe donc d’Ebène Top Model – un évènement annuel destiné à lancer des mannequins africains – qui combine ses deux passions : l’Afrique et la mode.

Après un retour à la télé en 2005, avec sa participation dans Top Model 2005 sur M6, Katoucha se retire à nouveau de la scène médiatique, pour écrire.

En septembre 2007, elle revient avec un livre choc : Dans ma chair. Katoucha y raconte l’horreur de l’excision subie à l’âge de 9 ans. « Ma mère, une intellectuelle formée en France, sait détourner notre attention des atrocités du régime. Malgré l’endoctrinement, les délations, les pendaisons publiques, j’ai le cœur léger. Mais cette parenthèse dorée va se noircir en quelques secondes. Sous une lame. »
Avec la sortie de ce livre, cette mère de trois enfants – Amy, 29 ans, Alexandre, 22 ans, et Aiden, 9 ans – décide de faire avancer les choses… Elle crée alors sa propre association : KPLCE (Katoucha Pour la Lutte Contre l’Excision), et parcourt les villages du Sénégal pour combattre cette tradition – qui consiste à mutiler les organes génitaux pour priver les femmes de plaisir sexuel.

La démarche de Katoucha porte ses fruits. Bon nombre d’exciseuses acceptent de renoncer à cette activité.

Les souffrances et le combat de l’ ex-top model n’auront pas été vains : Katoucha a permis d’éviter de nouvelles mutilations. Comme l’affirmait Théodore Monod : « Le peu, le très peu que l’ on peut faire, il faut le faire quand même ».

07-02-08 à 12h53 Disparition de Katoucha : peu d’espoir et beaucoup d’interrogations…
L’enquête sur la « disparition inquiétante » de l’ex-mannequin privilégie deux hypothèses : celle de la chute suivie d’ une noyade accidentelle, et celle du suicide, que contestent tous ses proches…

Silence radio depuis cette nuit du 31 janvier au 1er février, durant laquelle Katoucha Niane, la « princesse d’ébène », âgée de 47 ans, a disparu. L’emblématique top-model, dont ceux qui l’ont côtoyée appréciaient la personnalité extravertie et charismatique, n’a de toute évidence jamais regagné la péniche où elle résidait, amarrée près du Pont Alexandre III à Paris.

C’est sa meilleure amie qui a donné l’alerte, lundi matin, étant sans nouvelles. Dans la nuit du 31 janvier, de retour de soirée, des amis de Katoucha, après l’avoir raccompagnée, la quittent à quelques encablures de sa maison flottante. « La soirée a été bien arrosée, confie une connaissance de la disparue, qui était de la partie ce soir-là. Katoucha aime faire la fête. Certains amis ont insisté pour la raccompagner jusqu’à sa péniche. Ils l’ont laissée devant une autre embarcation, toute proche », précise-t-elle.

Il restait encore à Katoucha à traverser cette première péniche, puis à en enjamber le bastingage de celle-ci pour rejoindre la sienne, La Petite Vitesse, qui se trouve à couple. En talons et robe courte, sous la pluie, en pleine obscurité, après avoir bu quelques verres…

Le sac à main du mannequin, qui a été retrouvé, contenait encore téléphone portable, cartes de crédit et autres objets personnels. Aucune trace d’effraction ou de lutte n’a été relevée, rapporte Le Parisien. Un faisceau d’éléments qui ne prête pas à l’optimisme. Et de fait, la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), qui a hérité du dossier, penche pour deux hypothèses : la noyade accidentelle ou le suicide, soulignant que « cette nuit-là, il pleuvait, et il y avait du vent et de forts courants ».

Le premier scénario semble donc – de loin – le plus probable, notamment aux yeux des proches de la Princesse peuhle : c’était « une grande marrante » dotée d’une « très forte personnalité », et « l’hypothèse d’un suicide est inconcevable », selon un ami, qui ajoute : « Tout va bien pour elle, c’est une femme heureuse au côté de Victor, son compagnon ». Malgré les jours qui passent, la famille de Katoucha, désemparée et incrédule, ne veut pas perdre espoir.

Les plongeurs de la brigade fluviale ont exploré les environs de la péniche, en vain. Ils poursuivent actuellement leurs recherches dans la Seine.

07-02-08 à 18h10 Katoucha : la Police Nationale lance un avis de recherche à découvrir ici…

La police nationale a lancé un avis de recherche pour retrouver Katoucha. Dans l’intérêt d’une enquête diligentée par la BRDP (Brigade de la Répression de la Délinquance contre la Personne), une fiche reprenant la photo de Katoucha Niane Curtiss est diffusée depuis hier. Il est stipulé qu’elle portait une robe courte décolletée à paillettes bleues de style Paco Rabanne, une veste de couleur blanc cassé et des collants gris foncé. Sur ce document, il est précisé qu’elle a été vue pour la dernière fois le 1er février à 1h du matin sur sa péniche La Petite Vitesse. Même si Katoucha est une personne majeure, comme elle fait l’objet d’une recherche officielle, elle ne pourrait s’opposer, si on la retrouvait, à la communication de ses coordonnées. Cet avis de recherche dément formellement qu’un corps ait pu être retrouvé à l’heure où nous publions ces informations, et les recherches, entre autres, de la brigade fluviale se poursuivent. Ses proches et tous ses amis gardent espoir…

08-02-08 à 15h15 Katoucha : sa famille est en plein désarroi

Huitième jour d’angoisse pour les proches de Katoucha Niane, 47 ans, star des podiums dans les années 80, dont on est toujours sans nouvelles. Si les chances de la retrouver vivante s’amenuisent d’heure en heure, hors de question pour la brigade fluviale d’arrêter les recherches pour autant.

Depuis le lundi 4 février, où la disparition de Katoucha a été signalée à la police par sa meilleure amie, soit quatre jours après qu’on l’ait vue pour la dernière fois (Lire Disparition de Katoucha : peu d’espoir et beaucoup d’interrogations…), l’investissement policier est maximum.

Mercredi dernier, le 6 février, la brigade fluviale croit un instant apercevoir le corps du top dans les eaux sombres de la Seine. Rapidement, l’espoir est anéanti, il s’agit en réalité d’un tronc d’arbre. Malheureusement, l’information a eu le temps de filtrer et la famille de Katoucha, qui vit en Guinée, est informée de cette rumeur. Une information qui alourdit encore un peu la peine des proches. « Ça ajoute à notre douleur. Mais Nous gardons espoir et continuons de prier », confie sa belle sœur au Parisien.

Hier, la jeune sœur de Katoucha est arrivée en France. Ses parents la rejoindront dans les jours qui viennent.

10-02-08 à 10h22 Katoucha : il n’ y a plus d’espoir, les recherches ont cessé…

La diffusion d’un avis de recherche – voir news- est restée vaine et, après avoir interrogé tous ses proches, la BRDP (Brigade de la Répression de la Délinquance contre la Personne) n’ a plus d’espoir de retrouver Katoucha vivante. La thèse de la noyade reste, hélas, la plus plausible.

La brigade fluviale a cessé ses recherches depuis hier samedi, après avoir exploré les endroits connus d’ elle où le corps de l’ex-vedette des podiums aurait pu rester bloqué en cas de noyade.

16-02-08 à 08h24 Katoucha : Victor, son compagnon se confie au magazine Closer

C’est avec une extrême émotion que Victor, le compagnon de Katoucha, s’est confié au magazine Closer, en vente ce matin dans les kiosques. Il revient sur la disparition du mannequin (lire ici).

En couple depuis plus de deux ans, Katoucha et Victor vivaient sur la péniche « La petite vitesse ». Victor avait compris que les gens s’intéressaient à sa compagne pour de mauvaises raisons et avait décidé de s’occuper d’elle. Elle, c’était « une femme avec qui beaucoup de gens s’affichaient juste pour la photo » ou « d’autres [qui] la faisaient travailler sans la payer ».

Pendant un an, Victor et Katoucha ont vécu au Sénégal où ils ont fondé une association, Katoucha Pour la Lutte Contre l’Excision, un drame dont Katoucha elle-même a été victime. « Elle a été cassée dès le début de sa vie ». « Elle voulait tout faire, vivre le jour, vivre la nuit. Ça la rendait fragile ». Mais, il affirme que « depuis deux ans, elle avait tout arrêté. Elle ne prenait plus de drogue. Elle buvait moins ».

Mère de trois enfants (Amy, 27 ans, Alexandre, 20 ans et Ayden, 8 ans), Katoucha faisait tout pour être, malgré la distance qui la séparait de ses enfants, une bonne mère.

Victor n’était pas à Paris quand Katoucha a disparu. Pour lui, « soit elle est tombée à l’eau, soit elle a fait une fugue ».
Dans l’attente douloureuse d’une nouvelle, quelle qu’elle soit, Victor ajoute que « pour certaines personnes, il y a de la magie dans le fait qu’on ne sache pas où elle est. Mais pour la famille, c’est insoutenable ».

28-02-08 14h41 Un corps qui pourrait être celui de Katoucha retrouvé dans la Seine…

Un corps vient d’être découvert dans la Seine, à Boulogne-Billancourt (92), à hauteur du Quai du Point du Jour. Il pourrait s’agir de celui de Katoucha, mannequin d’origine guinéenne. Katoucha, 48 ans, est portée disparue le début du mois de février…

28-02-08 à 14h50 Katoucha : les enquêteurs sont persuadés que le corps retrouvé dans la Seine est celui de l’ ex-mannequin

Il est hélas presque certain que le corps retrouvé dans la Seine, Quai du Point du Jour à Boulogne (92), soit celui de Katoucha. Selon nos informations, il s’agit du corps d’une femme, de couleur, dont la taille et les vêtements correspondent au signalement de l’ex-Mannequin d’Yves Saint-Laurent.

Le corps a été transporté à l’Institut Médico Légal.

28-02-08 à 15h53 Katoucha, l’ex-mannequin d’Yves Saint-Laurent, est officiellement décédée…
C’est désormais une certitude : le corps qui a été retrouvé à la hauteur du pont du Garigliano est bien celui de l’ancien mannequin, dont on était à la recherche depuis un mois.

Katoucha Niane, d’origine guinéenne, l’un des premiers tops models noirs, avait disparu dans la nuit du jeudi 31 janvier au vendredi 1er février, à Paris. Après une soirée arrosée dans la capitale, le top de 47 ans est raccompagnée par des amis à bord de la péniche où elle vit, à proximité du pont Alexandre III. Ce soir de pluie, ce que ses proches ignorent, c’est que Katoucha vit en réalité sur une seconde péniche, amarrée à la première…
Depuis cette nuit, elle n’avait plus donné aucun signe de vie, et son sac – contenant tous ses papiers et son portable – avait été retrouvé sur le bateau.

Egérie de grandes maisons de couture comme Yves Saint-Laurent, Paco Rabanne et Christian Lacroix au début des années 80, elle avait quitté les podiums dans les années 90 pour se consacrer à ses enfants.

Katoucha fait reparler d’elle au début des années 2000. Elle veut se consacrer aux autres. Elle s’occupe donc d’Ebène Top Model – un évènement annuel destiné à lancer des mannequins africains – qui combine ses deux passions : l’Afrique et la mode.

Après un retour à la télé en 2005, avec sa participation dans Top Model 2005 sur M6, Katoucha se retire à nouveau de la scène médiatique, pour écrire.

En septembre 2007, elle revient avec un livre choc : Dans ma chair. Katoucha y raconte l’horreur de l’excision subie à l’âge de 9 ans. « Ma mère, une intellectuelle formée en France, sait détourner notre attention des atrocités du régime. Malgré l’endoctrinement, les délations, les pendaisons publiques, j’ai le cœur léger. Mais cette parenthèse dorée va se noircir en quelques secondes. Sous une lame. »

Avec la sortie de ce livre, cette mère de trois enfants – Amy, 29 ans, Alexandre, 22 ans, et Aiden, 9 ans – décide de faire avancer les choses… Elle crée alors sa propre association : KPLCE (Katoucha Pour la Lutte Contre l’Excision), et parcourt les villages du Sénégal pour combattre cette tradition – qui consiste à mutiler les organes génitaux pour priver les femmes de plaisir sexuel.

La démarche de Katoucha porte ses fruits. Bon nombre d’exciseuses acceptent de renoncer à cette activité.

Les souffrances et le combat de l’ ex-top model n’auront pas été vains : Katoucha a permis d’éviter de nouvelles mutilations. Comme l’affirmait Théodore Monod : « Le peu, le très peu que l’ on peut faire, il faut le faire quand même ».

28-02-08 à 19h50 Katoucha : c’est bien son corps qui a été retrouvé dans la Seine (réactualisé)…

Selon nos dernières informations, et il ne subsiste plus aucun doute à ce propos, le corps retrouvé dans la Seine est bien celui de Katoucha, l’ancien mannequin vedette d’Yves Saint-Laurent.

Le corps se trouvait à hauteur du Pont du Garigliano, qui relie les quinzième et seizième arrondissements de Paris, et non à proximité du Point-du-Jour, quartier de Boulogne-Billancourt (92).

Voir vidéo réalisée en début d’après-midi à proximité du pont du Garigliano.

29-02-08 à 11h42 Katoucha : les causes de son décès sont maintenant connues…

L’ Institut Médico-légal de Paris a pu établir la cause du décès de Katoucha dont le corps a été retrouvé hier à proximité du pont du Garigliano : l’ex-mannequin d’Yves Saint Laurent, 47 ans, est décédée à la suite d une submersion rapide, et aucune trace de violences n’ a été relevée.

29-02-08 à 13h26 Katoucha : des examens toxicologiques sont en cours…

La piste de l’accident est celle retenue à ce stade de l’enquête et des premières constatations de l’autopsie pratiquée jeudi soir.

« Katoucha est tombée dans l’eau qui était glacée et a coulé à pic », a rapporté une source judiciaire, concluant : « Le décès est consécutif à une submersion rapide, sans traces de violences ».

Néanmoins, des examens toxicologiques sont en cours pour déterminer si Katoucha avait consommé trop d’alcool ou se trouvait sous l’emprise de stupéfiants au moment de sa chute.

Si tel était le cas, les personnes l’ayant raccompagnée jusqu’à la première péniche en bord de Seine, pourraient être réentendues par les enquêteurs. Et leur responsabilité serait alors engagée.

DEFILE LACROIX JUIL 92

DEFILE LACROIX JUIL 94

Le 29 Février 2008 – 20h27

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