( 19 Photos ) Dakar est sous tension ! Abdoul Mbaye a échappé de peu à une … Déthié Fall menace Macky Sall : « Si tu ne libères pas tout de suite Idrissa Seck, je vais…

Déthié Fall menace Macky Sall : « Si tu ne libères pas tout de suite Idrissa Seck, je vais conduire la meute qui va le libérer quitte à mourir »

Déthié Fall est déterminé. Le numéro 2 de Rewmi a menacé en direct le président de la République. Sur les ondes de la ZikFM, Déthié Fall déclare : « Je suis aux alentours du Commissariat de 4ème. Ce que je dis là, je le dis haut et fort et en direct, si Macky Sall ne libère pas Idrissa Seck dans les minutes qui suivent, je vais personnellement diriger la meute de militants et de sympathisants de REWMI qui va le libérer. Ça, je le dis et j’en assume l’entière responsabilité. Je le ferais tout de suite si Macky Sall ne libère pas Idrissa Seck. Quitte à mourir, je vais le libérer et que Macky Sall nous tue ou pas, il va être libéré. Macky Sall veut instaurer la dictature dans notre pays, il va marcher sur les cadavres pour le faire. C’est parce qu’il veut un second mandat qu’il veut nous tuer, nous allons l’en empêcher. Il n’aura pas de second mandat parce que les populations ne veulent plus de lui. Il n’a qu’à accepter cette réalité. Il a déçu et les populations l’ont vomi. Maintenant, puisque c’est lui qui a fait arrêter notre leader, je lui demande de le libérer dans les minutes qui suivent sinon, je vais personnellement le faire libérer… »

Abdoul Mbaye exfiltré par ses gardes du corps

Abdoul Mbaye a échappé de peu à une arrestation. Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) qui se trouvait sur l’avenue Lamine Guèye au moment des échauffourées a été tiré d’affaire par ses gardes du corps. Alors que les forces de l’ordre se dirigeaient vers lui pour l’arrêter.

Thiat de Y’en a marre : « Macky Sall démontre encore une fois qu’il ne respecte ni le pays ni les citoyens »
Thiat, membre du mouvement Y’en a marre, est formel. « Cette situation est déplorable. Kilifa a été arrêté parce qu’il a voulu se battre pour les intérêts de son pays. Macky Sall démontre en faisant cela qu’il ne respecte ni le Sénégal ni les citoyens. Au moment où le pays est dans une situation de crise, il est parti se la couler douce en France. Macky Sall ne nous respecte pas et il ne respecte même pas les députés à l’Assemblée nationale qu’il a mis là-bas. Il nous a imposé le référendum et moins de 2 ans après il faut retoucher à la Constitution, nous n’allons pas le respecter ».

Oumar Sarr interpellé par la police

Après Idrissa Seck, Malick Gackou et Guy Maruis Sagna, Omar Sarr arrêté.

A noter que les arrestations se poursuivent et se succèdent, pourtant Le mouvement Y’en a marr avait promis un 23 Juin bis. Mais apparemment cet objectif risque d’être en vain avec ces multiples interpellations. L’opposition fustige l’adoption de la loi sur le parrainage en bravant l’interdiction du préfet. Pendant ce temps, l’Assemblée Nationale examine cette loi difficilement.

Les soutiens d’Idy attaquent le Commissariat central

Les pro Idy ont envahi les locaux du Commissariat central pour extirper le président Idrissa Seck des mains des policiers. C’est à l’arrivée de Déthié Fall devant du Commissariat que les « Rewmistes » ont pris d’assaut les locaux. Il y a eu des jets de bombes lacrymogènes pour disperser les foules. Les militants ont porté la réplique aux forces de l’ordre.

Parrainage : Une bagarre éclate à l’Assemblée nationale
Les débats sont interrompus en raison d’une bagarre qui a éclaté entre les camps de l’opposition et du pouvoir. Des députés de l’opposition ne veulent pas quitter le présidium au moment où le camp d’en face veut poursuivre les débats.

MANIFESTATIONS CONTRE LE PARRAINAGE: La banlieue dakaroise sous haute surveillance policière

Les autorités étatiques ont pris conscience des risques de troubles à l’ordre public dans la banlieue dakaroise, qui sont liés au vote du projet de loi sur une révision du code électoral et de la constitution, instaurant le système de parrainage pour tous à la présidentielle de 2019. Les forces de sécurité, appuyées par des agents de renseignements, ont investi en masse les axes stratégiques et installé un dispositif de répression contre toutes tentatives de manifestations.

Considérée comme une poudrière ou le point de départ de toutes les batailles pour le respect des lois et règlements du pays, notamment la Constitution, la banlieue dakaroise est aujourd’hui surveillée comme de l’huile sur le feu par les forces de police et de gendarmerie. Toutes les grandes artères et autres points chauds sont présentement pris d’assaut par les forces de sécurité, qui sont positionnées en permanence dans ces endroits depuis hier pour éventuellement intervenir ou plutôt servir de forces dissuasives.
Le dispositif de sécurité est visible partout dans la banlieue dakaroise. De Bountou Pikine jusque dans les recoins des autres localités. Certains agents de police opèrent en tenue correcte. Tandis que d’autres sont en civil et traquent les moindres renseignements sur d’éventuelles manifestations dans les quartiers. Ils passent également au crible les véhicules ainsi que des motos par des vérifications de pièces de mise en circulation et procèdent à des fouilles systématiques. Ils circulent de manière intempestive à bord de leurs fourgonnettes dans les rues et surveillent du regard les mouvements de foule.
Des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) en renfort
Cependant, les risques d’actions de rue restent réels dans la banlieue. Si l’on sait que les militants de l’opposition de différents partis ont déjà annoncé la couleur avant-hier avec la mise en place d’un front dénommé «Banlieue bagn». Mais, pour corser le dispositif de sécurité, rapportent nos sources, des éléments de la brigade d’intervention polyvalente (Bip) ont été appelés en renfort. Nous avons pu apercevoir quelques-uns dans les locaux du commissariat de police de l’arrondissement de Pikine, où ils ont débarqué aux environs de 19h. Il y avait parmi eux une fille coiffée à la garçonne et très relaxe dans sa tenue de sport et ses baskets. Leurs autres collègues ont été ventilés dans les autres commissariats de police. Le dispositif de sécurité prévu jusqu’au vendredi pourrait être maintenu jusqu’au-delà, si toutefois la situation de tensions politiques avec de graves conséquences perdure. Il est à signaler que les policiers opérant en civil sont plus nombreux que ceux en uniforme.

MANIFESTATION CONTRE LA LOI SUR LE PARRAINAGE: Les jeunesses de Dakar assurent le premier round face aux policiers à travers une intifada de 15 minutes

Les différents partis politiques de l’opposition ont appelé leurs militants à descendre dans la rue, aujourd’hui, pour faire barrage à la volonté du régime de Macky Sall de faire passer une loi modifiant le code électoral. Hier, une centaine de jeunes ont affronté les policiers au niveau de la Vdn, siège de Bokk Gis-Gis où une conférence de presse d’avant manifestation a été organisée.

La manifestation de l’opposition appelée ce jour pour dire non à la loi sur le parrainage risque de faire date dans l’histoire politique de notre pays. En effet, si la jeunesse a toujours été à la tête des grands rendez-vous de notre histoire, notamment 1968, 1988, 2000 et plus récemment 2011, ce 19 avril risque de ne pas faire exception. Et pour cause, alors que la manifestation est appelée pour aujourd’hui, c’est depuis hier que les jeunes militants de l’opposition ont donné un avant-goût.
Réunis au niveau de la permanence de Bokk Gis-Gis, sis sur la Vdn, pour les besoins d’une conférence de presse en prélude à la manifestation, les jeunes politiciens ont dû affronter les forces de l’ordre avant l’heure. En effet, après avoir fait face à la presse, ces jeunes opposants au régime ont trouvé une dizaine de policiers en train de les guetter juste à côté. Une situation qu’ils ont prise comme «une provocation» du régime de Macky Sall.

Jets de pierres et de lacrymogènes

Les deux camps se regardant en chiens de faïence pendant plus d’une dizaine de minutes. Et finalement, la situation a fini par se dégrader avec les premières pierres lancées par les jeunes politiciens, qui scandaient en même des slogans hostiles au régime et au Président Macky Sall. Les limiers ripostent aussitôt avec des jets de grenades lacrymogènes et la confrontation s’installe. Celle-ci durera une bonne quinzaine de minutes, durant lesquelles la circulation a été d’une manière très brève bloquée par les opposants. Les policiers qui avaient fini d’appeler du renfort ont tout de même réussi à maintenir l’ordre. Aucun blessé n’a été noté de manière officielle.

«Mobilisation devant l’Assemblée nationale du peuple, pour dire non à la dictature»

Avant cette confrontation, les jeunes opposants, dont Mamadou Lamine Massaly du Pds, Abdourahmane Sow du Cos-M23, Badara Gadiaga de Rewmi, Moussa Diakhaté de Bokk Gis, Clédor Sène de «Claire Vision»… ont lancé leur «dernier avertissement à Macky Sall». Ainsi, se disant vivement préoccupés par le strict respect des valeurs et principes sacrosaints qui sont le piédestal de la démocratie sénégalaise, tels que le dialogue, la concertation, la consultation, le consensus… Massaly et autres ont invité les Sénégalais à honorer le rendez-vous d’aujourd’hui en descendant massivement au niveau de la place Soweto pour défendre la démocratie sénégalaise et ses acquis. «Nous appelons l’ensemble des forces vives de la nation à la mobilisation citoyenne de Pencum Askan Wi, devant l’Assemblée nationale du peuple, pour dire non à la dictature. Ceci, dans la paix, la discipline et la responsabilité», disent-ils. Et d’ajouter : «Nul appel à l’insurrection, à la destruction du bien public, ou aux troubles à l’ordre public», ajoutent-ils, notant que leur appel est un appel citoyen pour que tonne la voix du peuple, pour la voie de salut.

«Si ce parrainage passe, on n’a qu’à laisser Macky Sall être Président à vie»

Avant ceux-ci, d’autres jeunes de l’opposition, ceux de Mermoz Sacré-Cœur, dont le maire Barthélemy Dias ainsi que son leader Khalifa Sall sont en prison, ont animé une conférence de presse pour d’abord dénoncer les «pièges» de la loi sur le parrainage et ensuite avertir qu’ils seront à la place Soweto, même si, disent-ils, ils doivent y laisser leurs vies. «Nous appelons les Sénégalais à être conscients du danger qui est dans ce projet de loi. Si ce parrainage passe, on n’a qu’à laisser Macky Sall être président de la République à vie parce que c’est comme ça que ça va se faire…», avertissent ces proches de Barthélemy Dias.

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