( 10 Photos ) Pluies dévastatrices : Trop plein de pluie ou trop plein de prières ?

Le ciel a généreusement ouvert ses vannes, tôt ce jeudi, sur toute l’étendue du territoire. Avec des pics dans certaines localités. Les prières au niveau national ont dû être exaucées…

Prières agréées

Les prières pour des pluies abondantes sont exaucées. Mais y a-t-il un surplus de prières, au regard de ces pluies débordantes, dévastatrices et furieuses ?. Qui grondent à tout bout de rue ? « Niane gou nangou rek sonnal borom », autrement dit, un vœu exaucé n’est jamais de tout repos, dit un proverbe Wolof.

Diktat des eaux

A Dakar,  de nombreux usagers sont coincés à la maison. Et, ceux qui ont osé mettre le nez dehors, ont d’énormes difficultés à accéder à leur lieu de travail ou vaquer à leurs occupations.

Artères et avenues, rues et ruelles, communes et villes sont inaccessibles. Non seulement, les artères sont coupées, mais aussi les véhicules et autres moyens de locomotion, sont tous hors piste. La bretelle Colobane-Université et le tunnel de Soumbédioune, fermé en la circonstance, sont la proie des eaux qui y dictent impunément leur loi.

Et que dire en Banlieue dakaroise ? A Wakhinane Nimzatt, Baye Laye, Pikine Est, Golf Sud, les Unités 3 et 4, Lycée Fadia, on patauge toujours dans les eaux.

Ourossogui-Bakel, Kaolack-Kaffrine

A l’intérieur du pays, selon la Rfm, la route nationale N° 2, Ourossogui-Bakel est happée par les eaux de pluie qui s’abattent toujours dans les environs. Rendant ainsi difficile la mobilité des populations entre localités.

A Kaolack la situation est aussi critique. Naturellement, la route nationale N° 1 est coupée des localités comme Wack-Ngouna et satellites. Des maisons effondrées restent visibles.  Kaffrine, qui avait défrayé la chronique, le jour de la Tabaski, avec deux enfants noyés dans un lac, a vu certains de ses quartiers fortement inondés. Diamagunène, Kaffrine 2, Escale flottent dans les eaux.

Lecture en biais

Notre question liminaire appelle une réponse moins fataliste et qui devra interpeller nos gouvernants, dont on est en droit de se demander à quoi consiste la politique d’assainissement. Car les inondations qui se succèdent en se ressemblant au fil des années informent d’une démographie grandissante à laquelle ne répond plus efficacement l’existant en matière d’infrastructures. Aussi en est-on à se demander si c’est demain la veille de la fin de notre calvaire, car un pays dont les travailleurs sont cloués par une pluie de deux heures de temps est peuplé de doux rêveurs, s’il pense émerger.

En attendant la météo nationale annonce des précipitations pour  toute la journée…

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