Le “taximan” qui a transporté les djihadistes à bassam parle : comment il a eu…

taxi-2Exclusif- le “taximan” qui a transporté les djihadistes à bassam parle : comment il a eu la vie sauve !

Qui l’aurait cru ? Les djihadistes ont réussi à s’infiltrer à Abidjan sans en donner l’impression. Ils sont là où on le pense le moins. C’est comme ça qu’ils ont pu semer la désolation dans l’ancienne capitale phare du pays en abattant sans pitié et à bout portant pour certaines, une vingtaine de personnes.
Voici en exclusivité le témoignage du chauffeur de taxi qui les a transportés jusque devant l’hôtel « Etoile du Sud » de Bassam où l’attentat a eu lieu. Il retrace également l’itinéraire des terroristes.
Le dimanche 13 Mars dernier aux environs de 13 heures (Coïncidence ou programmation ?), les côtes balnéaires de la cité rayonnante de Grand-Bassam, ont été brutalement attaquées et meurtries par des hommes puissamment armés, qui ont vidé leurs chargeurs, répandu le sang humain et par ricochet semé une grande désolation dans la ville et dans le pays.
Plusieurs questions assaillent aussitôt les esprits : Comment ont-ils pu réussir leur coup ? Comment se sont-ils organisés et pourquoi n’ont-ils pas pu être appréhendé et empêché de commettre ces crimes ?
A ces questions, nous avons peut-être une réponse. En effet, nous avons pu mettre la main sur le témoignage du chauffeur de taxi a transporté les terroristes jusqu’à Bassam.
Selon une source fiable, le dimanche 13 Mars dernier, aux alentours de midi (12 Heures), un individu en boubou hèle un taxi au rond-point de la gare de Grand-Bassam située dans le quartier de Treichville. Celui-ci salue le conducteur en disant « Salamalékoun » pendant que ce dernier lui répond en français « Bonjour Monsieur ».
Suite à ces échanges, l’homme en boubou demande au « taximan » d’accompagner ses quatre (4) frères à Grand-Bassam, précisément à l’hôtel « Etoile du Sud ». Dans les échanges, le taximan trouve la distance longue donc hésite et fait la tête pour ne pas effectuer le trajet qu’il trouve trop long, selon notre source.
L’individu en boubou, devant cette hésitation persistante, propose alors la somme de quinze mille francs CFA (15.000 FCFA) présentée en coupure de billets neufs de deux milles francs CFA (2.000 FCFA) pour régler la course.
Devant la somme alléchante, le taximan mord à l’hameçon et accepte de conduire les quatre hommes à Bassam.
Selon notre source, au moment où il s’apprêtait à quitter la gare de Grand-Bassam, le chauffeur a remarqué la présence d’un véhicule de type 4*4 devant lui. A l’intérieur dudit véhicule, il a aperçu deux (2) hommes. Ces deux individus ont alors suivi le taxi pendant tout le trajet jusqu’à la destination finale.
Le taximan a également révélé qu’il n’y a eu aucun échange, aucune conversation, aucune communication entre lui et ses clients, qui ont embarqué avec un sac. Cependant, il s’est rendu compte que l’un d’entre eux semblait tendu et pressé.
Arrivé à destination, c’est-à-dire devant l’hôtel « Etoile du Sud », le chauffeur a garé le taxi pendant que le véhicule 4*4 a continué le chemin. Les clients sont descendus et se sont aussitôt dirigés vers la plage.
Alors que le taximan faisait ses manœuvres pour reprendre la route, des coups de feu intenses et violents ont commencé à résonner. La panique semée, tout le monde courait dans tous les sens et le chauffeur du taxi a reconnu dans la foulée, ses « clients » en train de tirer à gauche et à droite, faisant des morts et des blessés.
Pris de peur, de surprise et de panique, le taximan a automatiquement joint sa famille par téléphone et s’est dépêché de quitter les lieux pour garder sa vie saine et sauve.
C’est après avoir vu le numéro vert mis à disposition de la population par les autorités afin de signaler toute chose suspecte, défiler à la télévision nationale, que le taximan a aussitôt décider de se confier aux autorités policières.
Mais, alors que les autorités étatiques ont admis avoir neutralisé les trois (3) terroristes mandatés par l’AQMI (qui a revendiqué l’attaque), les populations affirment qu’aucun djihadiste n’a été abattu par les forces de l’ordre.
Cela signifie-t-il que les autorités ont menti ? Et si elles ont réellement menti, on pourrait bien croire que le danger court toujours vu que les auteurs courent toujours.
La population ivoirienne devrait rester très vigilante et être à mesure de pouvoir automatiquement signaler toute chose suspecte et inhabituelle.
Plus d’informations dans nos prochains articles.
source : imatin

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