Comme la quasi-totalité des hommes politiques du Sénégal, notamment ceux de l’opposition, Idrissa Seck n’a pas manqué de se prononcer sur l’affaire du financement occulte de l’opposition sénégalaise de 2012 qui défraie la chronique. Comme à son habitude, le patron de Rewmi n’y est pas allé avec le dos.
Après avoir adressé un certain nombre de recommandations au Chef de l’État, notamment sur son devoir qui est selon lui de ne pas « surajouter à cette situation très grave et très pénible, d’autres querelles en relation avec notre diplomatie », Idrissa Seck a estimé, dans des propos repris par Sud Quotidien, que : « une fois cela fois, le Président de la République devra mobiliser tout le pays pour laver l’honneur du Sénégal avant même d’en venir aux accusations, l’honneur du Sénégal doit être lavé. Pour l’instant, nous sommes au stade de l’instruction qui se fait comme dans les démocraties modernes, à charge ou à décharge… » Poursuivant son commentaire, l’ancien Premier ministre dira alors : « Il (Macky) a fait revenir la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Quel est le principe de la Crei?? Quand vous recevez une lettre de mise en demeure, vous avez un délai pour répondre en apportant vous même la preuve que ce qu’on vous reproche n’est pas vrai. Mais, qu’il se l’applique. C’est une très bonne occasion. Il a reçu une lettre de mise en demeure venue du journal Le Monde relayée par d’autres sites qui entache l’image du Sénégal. Il doit prendre la télévision et s’adresser à son peuple afin de lui donner les éléments qui l’apaiseront et qui feront revenir leur confiance en lui. Je crois que le Procureur de la République doit adresser une lettre de mise en demeure au Président de la République ».
