Ingénieur de formation, le Président Macky semble incapable cependant à tirer les leçons du passé, même récent de son ex-mentor et prédécesseur Wade. Ses concessions saugrenues aux entrepreneurs étrangers en sont une preuve palpable. Comme du temps colonial, il laisse ceux-ci octroyer seulement 10% à l’Etat sénégalais : ceci en dépit de chanter la « préférence nationale » et de prétendre à « l’émergence » du pays d’ici quelques années, grâce à la découverte de gaz et du pétrole dans le pays. Des richesses qui ne profiteront pas de sitôt à la Nation, Macky se contentant de 10% des revenus. Or dans tous les pays avancés tout entrepreneur étranger est obligé de s’associer avec un privé national à hauteur de 40%, au moins. Une posture rétrograde qui ne surprend pas, puisque malgré le fait d’être né après l’indépendance, Macky nourrit plus que Senghor et Diouf un complexe à l’égard de la France, qui avait colonisé le Sénégal. Une tare qui l’a obligé de se séparer d’avec Thierno Alassane Sall, qui fut son ministre de l’Energie. Il lui a préféré l’entrée de Total dans l’exploitation de notre pétrole. C’est donc dire que la « préférence nationale » ne sera pas sous Macky Sall, qui ne sera pas l’orfèvre de l’émergence du Sénégal. .
