En Afrique subsaharienne, souligne-t-il ensuite,«le Sénégal fera partie des pays qui paieront le plus lourd tribut avec 62 morts (version officielle donnée par la cellule de crise)». «Le Hadj étant un projet migratoire bien que défini et limité dans le temps, le ministère en charge du dossier ne prend pas la migration dans toute sa diversité et sa complexité», regrette celui qui précise que la cellule de crise «n’a pas pris en compte les victimes sénégalaises de l’extérieur, ceux qui ont accompli le Hadj depuis leur pays d’accueil.»
«Aussi, ajoute Horizon sans frontières, il faut noter qu’avec les lenteurs administratives, le coût exorbitant du Hadji, les problèmes liés à l’obtention des visas, beaucoup de sénégalais ont préféré s’inscrire dans les pays voisins moins chers (Mali, Cote d’Ivoire, Gambie, Bénin etc….). Parmi ces victimes sénégalaises de la diaspora, il y a le cas de Elhadji Seck résidant à en Cote d’Ivoire et dont les funérailles ont été célébrées ce dimanche dans la commune de Koumassi à Abidjan.»