BAMAKO, MALI - NOVEMBER 10:
Khaira Arby, one of Mali's most well-known musicians, has not returned to her home in Timbuktu for seven months. Doing so could mean prison time, or having her tongue cut by the radical Islamists who now rule northern Mali. Hundreds of musicians have fled south to Bamako and other towns, as well as to neighboring countries, driven out by the hardliners who have decreed any form of music – save those that accompany Koranic verses -- as against their religion. The exiles describe an emasculation of their rich culture beyond anything they ever imagined, where playing music translates into lashes with whips, beatings, destruction of MP3 and cassette players, even prison time.
(Photo by Sudarsan Raghavan/The Washington Post via Getty Images)
L’artiste Haïra Arby n’est plus. Elle vient de rendre l’âme à l’hôpital Luxembourg de Bamako suite à une maladie.
La chanteuse-compositrice malienne, Khaira Arby est décédée, dimanche à Bamako, a appris APA lundi de source proche de l’artiste.
Considérée comme l’une des plus belle voix du nord du Mali, Khaira Arby qui a embrassé la musique depuis le bas âge, à 11 ans. Celle qui est née à Toumbouctou en 1959, avait plusieurs albums à son compteur en arabe, en bambara, en tamasheq et en sonraï.
Surnommée la diva de Toumbouctou, elle a beaucoup chanté pour la paix, notamment depuis le début de la rébellion de 2012 qui a été suivie par une grave crise sécuritaire dans le nord du Mali.
