Depuis vendredi est ouverte à Dakar la deuxième édition du Festival Salam. Il est initié par Youssou Ndour qui dédie cette rencontre aux chantres du Prophètes et aux belles voix des familles religieuses sénégalaises. Le roi du mbalax trouvent que ces chanteurs sont des « artistes pleins ». Ce festival se poursuit jusqu’au 25 de ce mois et chaque soir, une dizaine de chanteurs est sur les scènes de la rencontre.
Youssou Ndour n’a pas initié un festival de musique « mbalax » dont pourtant il est le roi. Mais il a mis sur pied Salam consacré à la musique religieuse, après avoir pris part à une rencontre du genre à Fez. Cette musique a de l’avenir et va vers sa professionnalisation et son internationalisation. Déjà, des pays maghrébins prennent part à la manifestation qui se déroule actuellement à Dakar. En sus, les vedettes de ces cantiques musulmanes sont douées. « Au-delà du fait que ces gens chantent le Prophète (PSL), ils sont des artistes complets, des chanteurs brillants avec une bonne maîtrise des techniques vocales », soutient Youssou Ndour.
Aussi, lui, un « grand maître » sans conteste du chant, avoue : « J’apprends beaucoup de choses de ces chanteurs sur scène ». En effet, dit-il, le talent de ces belles voix n’était pas perçu, à cause des instruments de sonorisation qu’ils utilisaient. Mais tout change « quand on leur donne la sonorisation appropriée ». « On se rend compte que les haut-parleurs qu’ils utilisaient ne leur rendaient pas service. Ils ne ressortaient pas la véritable valeur de leurs voix. Je suis surpris quand je les vois chanter dans les conditions optimales. Ils sont super. Les meilleurs chanteurs sont là et ils nous livrent des performances de haute facture. Ce sont des artistes du Prophète et de vrais artistes », a-t-il déclaré samedi soir, en marge de l’ouverture du Festival Salam au Grand-Théâtre de Dakar.
« Il ne faut pas oublier que quand M. Youssou Ndour a été ministre de la Culture, il avait invité tous les chanteurs religieux à son bureau pour échanger avec eux sur leurs conditions et leur futur. Il leur avait dit : « Vous êtes capables, si vous êtes organisés, de faire des prestations au Grand-théâtre et à Sorano, avec des entrées payantes », se rappelle Abdou Aziz Mbaye, le coordonnateur du Festival Salam interrogé par EnQuête. Par ailleurs, il analyse le regain d’intérêt du public à l’égard de cette catégorie de chanteurs par le fait que la jeunesse se soit tournée, aujourd’hui, vers la religion.
« Cet engouement autour des chanteurs se sent jusque dans leurs quartiers et villes respectifs. Quand ils organisent, c’est comme quand joue l’équipe de foot du quartier. Tout le monde se déplace. Cheikh Bou draine des foules, de Ndiassane à la banlieue dakaroise, en passant par Ngaye Mékhé, etc. Cheikh Diop Mbaye est autant apprécié à Diourbel que dans la banlieue dakaroise ainsi qu’à Thiès. Il y a aussi les jeunes Baye Fall comme Ndiogou Afia qui, quand ils organisent à Sorano, font salle comble », dit-il.
Abdou Aziz Mbaye souligne que Youssou Ndour, promoteur du festival, a déboursé 70 millions sur fonds propres pour la tenue de l’événement. Un budget qui ne leur permet pas, cependant, d’élargir les activités du festival « Salam », comme voulu. En effet, Youssou Ndour souhaitait que toutes les régions du Sénégal puissent participer. Les moyens faisant défaut par manque de sponsors, lui et son équipe ont été obligés de rester dans la capitale sénégalaise. Seulement, à partir de l’année prochaine, l’événement sera itinérant, d’après M. Mbaye.
EnQuête
Aussi, lui, un « grand maître » sans conteste du chant, avoue : « J’apprends beaucoup de choses de ces chanteurs sur scène ». En effet, dit-il, le talent de ces belles voix n’était pas perçu, à cause des instruments de sonorisation qu’ils utilisaient. Mais tout change « quand on leur donne la sonorisation appropriée ». « On se rend compte que les haut-parleurs qu’ils utilisaient ne leur rendaient pas service. Ils ne ressortaient pas la véritable valeur de leurs voix. Je suis surpris quand je les vois chanter dans les conditions optimales. Ils sont super. Les meilleurs chanteurs sont là et ils nous livrent des performances de haute facture. Ce sont des artistes du Prophète et de vrais artistes », a-t-il déclaré samedi soir, en marge de l’ouverture du Festival Salam au Grand-Théâtre de Dakar.
« Il ne faut pas oublier que quand M. Youssou Ndour a été ministre de la Culture, il avait invité tous les chanteurs religieux à son bureau pour échanger avec eux sur leurs conditions et leur futur. Il leur avait dit : « Vous êtes capables, si vous êtes organisés, de faire des prestations au Grand-théâtre et à Sorano, avec des entrées payantes », se rappelle Abdou Aziz Mbaye, le coordonnateur du Festival Salam interrogé par EnQuête. Par ailleurs, il analyse le regain d’intérêt du public à l’égard de cette catégorie de chanteurs par le fait que la jeunesse se soit tournée, aujourd’hui, vers la religion.
« Cet engouement autour des chanteurs se sent jusque dans leurs quartiers et villes respectifs. Quand ils organisent, c’est comme quand joue l’équipe de foot du quartier. Tout le monde se déplace. Cheikh Bou draine des foules, de Ndiassane à la banlieue dakaroise, en passant par Ngaye Mékhé, etc. Cheikh Diop Mbaye est autant apprécié à Diourbel que dans la banlieue dakaroise ainsi qu’à Thiès. Il y a aussi les jeunes Baye Fall comme Ndiogou Afia qui, quand ils organisent à Sorano, font salle comble », dit-il.
Abdou Aziz Mbaye souligne que Youssou Ndour, promoteur du festival, a déboursé 70 millions sur fonds propres pour la tenue de l’événement. Un budget qui ne leur permet pas, cependant, d’élargir les activités du festival « Salam », comme voulu. En effet, Youssou Ndour souhaitait que toutes les régions du Sénégal puissent participer. Les moyens faisant défaut par manque de sponsors, lui et son équipe ont été obligés de rester dans la capitale sénégalaise. Seulement, à partir de l’année prochaine, l’événement sera itinérant, d’après M. Mbaye.
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