« Faire taire, laisser sans voix, et dans cette affaire, ils se reconnaîtront d’eux-mêmes pour s’être crus, dans leur bon droit, de porter un combat qui n’en est pas. D’ailleurs, seules les montagnes ne se rencontrent jamais, et là, pour des artistes de dimension internationale, ambassadeurs de leur pays, disque d’or et tutti quanti, la plus farouche rivalité ne peut occulter le lieu de partage, l’essentiel et le sens de leur engagement : le Sénégal »…
C’est en substance la façon d’aborder ce qu’un qualifier de « rétablissement de la vérité » entre Youssou Ndour et Coumba Gawlo. La démarche est du bureau de management de cette dernière. Le texte ajoute : « la légende a entretenue une fausse rivalité quand bien même les destins semblent forgés dans le sillage de carrières abouties, faites d’épreuves de sacrifice et d’abnégations. Si l’on y ajoute la casquette de patrons de presse et personnalités influentes, on finit de faire le tour des identités qui se confondent dans les deux personnages ».
Des moments d’incompréhension sont quand même reconnus -« après une décennie de brouille alimentée par des apprentis journalistes qui se sont toujours cru Kalife à la place du Khalife », le plus important aujourd’hui est l’embellie. Pour magnifier notamment le fait que, « le duo Gawlo s’est retrouvé pour taire les supputations, lors de la célébration des 25 ans de carrière de Coumba Gawlo. Coïncidence ou hasard du répertoire (surtout que) You avait interprété en duo avec celle qu’il appelle sa sœur le morceau Bideew, rétablissement du coup la réalité sur une relation qui n’avait que trop refroidie ».
Rappelant les tumultes entre ces deux grandes figures de la musique sénégalaise, le communiqué insiste sur la séquence des dernières vacances citoyennes, la polémique sur le choix de You pour l’animation, mise à profit « pour mettre le feu aux poudres (par) pyromanes et apprentis journalistes croyant faire l’affaire du prince ».
Pour conclure, le staff de Gawlo se satisfait que, « se retrouvant autour d’un diner chez l’ambassadeur de France, ces symboles du pays ont compris que ce qui les rassemble est plus fort que le commun diviseur qui travaille depuis belle lurette a creusé le fossé entre eux ».