Le représentant de la famille Niassène, établi à Yeumbeul Route de la marine française, a engagé une action judiciaire contre un de ses talibés. Le marabout a en effet déposé une plainte sur la table du commissaire Diouf «Bauer» pour injures, médisances et menaces, entre autres, via les réseaux sociaux, contre le jeune garçon, qui reproche au guide religieux d’avoir épousé son ex-femme. Le jeune homme fait présentement l’objet d’un avis de recherche et d’arrestation, suite aux instructions du procureur du palais de justice de Pikine/Guédiawaye.
C’est le clash suivi d’une action judiciaire entre le marabout et représentant de la famille Niassène à Yeumbeul route de la marine française et un de ses fervents talibés. Ce dernier est entré en cavale et fait l’objet d’une traque acharnée de la part des hommes du commissaire Diouf «Bauer» de Yeumbeul.
Le talibé présente sa petite-amie à son marabout, qui bénit la relation et convainc le couple à se marier
Les relations entre les deux hommes étaient auparavant au beau fixe. Cela a poussé d’ailleurs le talibé à venir chez le guide religieux pour lui présenter sa petite-amie et, par ricochet, solliciter des prières et surtout sa bénédiction. Le marabout bénit alors la relation et recommande à son talibé d’épouser la fille. Histoire d’éviter de verser dans des pratiques répréhensibles. Le jeune garçon approuve les recommandations du chef religieux et convole en justes noces avec la demoiselle. Une union scellée conformément aux préceptes de la religion musulmane par le guide religieux. Les nouveaux conjoints consomment le mariage et filent le parfait amour.
Il interdit à sa femme les «khadaratoul juuma», cette dernière refuse
Quelques mois plus tard, la jeune femme accouche d’un bébé de sexe masculin. Le mari informe son marabout de la nouvelle et donne le nom de l’enfant à celui-ci. Mais, quelque temps après, la lune de miel cède la place à la lune de fiel. Le couple commence à battre de l’aile et sombre dans des récurrentes disputes. Le motif de la mésentente résulte du refus catégorique de la jeune femme d’accéder à la requête de son mari, qui lui demande de ne plus assister aux veillées nocturnes religieuses communément appelées «khadaratoul juuma».
Le couple divorce, le marabout épouse la dame, le talibé pète les plombs
L’époux soupçonne des relations extraconjugales entre son marabout et sa femme. Un jour, il pète un câble, déverse tout sa bile sur sa femme et finit ensuite par la répudier. Celle-ci voit rouge, prend ses bagages et rejoint le domicile de ses parents. Par la suite, elle observe la période de viduité requise jusqu’à terme par la religion et tente de refaire sa vie. Coup de tonnerre !!!! Le marabout du jeune garçon épouse son ex-femme répudiée. Le talibé dénonce avec véhémence l’attitude du chef religieux. Il le traîne dans la boue via les réseaux sociaux, utilise les groupes sociaux de ses condisciples Niassènes et continue de cracher du venin. Il parle de soupçons fondés et traite son marabout d’indigne.
Les talibés jurent de venger leur marabout, qui redoute le pire et dépose une plainte contre l’insulteur
Les autres talibés se mêlent à l’affaire, interpellent le jeune garçon et menacent de lui régler son compte. Ce fut alors l’escalade de la violence verbale. Mais, craignant le pire, le représentant de la famille Niassène à Yeumbeul route de la marine française prend les devants et dépose une lettre-plainte sur la table du commissaire de police Diouf «Bauer». Qui instruit l’affaire, ouvre une enquête et lance la traque au talibé. Ce dernier flaire l’étau des limiers et disparait dans la nature. Il fait toutefois l’objet d’un avis de recherche et d’arrestation, suite aux instructions du parquetier de Pikine, qui a reçu le dossier sous forme de renseignement judiciaire (Rj). Avant d’ordonner l’arrestation et la conduite du mis en cause en fuite.