Yaya Jammeh a quitté le pouvoir, les Gambiens ont toujours peurs de lui à cause de…

jammeh

Yaya Jammeh n’est plus président. Malgré que les observateurs ressentent un semblant bouffée d’air démocratique, la psychose se fait toujours ressentir chez les Gambiens. Adama Barrow, c’est le nom du tout nouveau président. Sa déclaration est attendue aujourd’hui dans le monde entier. Et malgré que le président sortant ait accepté sa défaite en « bon démocrate », le doute hante le sommeille des populations. Elle craignent une surprise de la part de Jammeh, un éventuel revirement de situation.

Joie et crainte, c’est les sentiments les mieux partagés chez les populations gambiennes. Il y a quatre jours de cela, Yaya Jammeh faisait une déclaration annonçant accepter sa défaite. Malgré que la Gambie soit libéré de son dictateur, les Gambiens ont toujours peur de s’exprimer, selon l’As. Les forces de l’ordre sont placées dans les moindres recoins de la capitale. De temps en temps, on aperçoit des camions remplis de soldat en partance vers Serrekunda.

La plupart des gambiens refusent de s’exprimer. « Nous sommes délivrés, le président Jammeh a mis le pays a genou. Regardez toutes les industries qui ont mis la clé sous le paillasson. Pratiquement, tous les bars de Banjul sont fermés parce que Jammeh n’en veut pas« , a bien voulu confier ce vendeur, à nos confrères.  » Nous sommes contents du changement, mais nous craignons véritablement que Jammeh se rétracte et bloque la passation de service avec le nouveau président Adama Barrow« , confie cet autre gambien du nom de Souleymane Ba.

Ce qui provoque ce doute chez la plupart des gambiens, c’est le fait que Yaya Jammeh ait décidé de se retrancher à Kinalai au lieu de s’enfuir. Malgré tous les crimes qu’il a commis, il reste confiant. Et cet excès de sang-froid constituerait une menace pour le régime de Barrow. Selon certaines populations, Jammeh devrait être envoyé en prison. Même s’il n’est plus président, son influence sur les militaires fait douter. Le président sortant est toujours craint par les gambiens. Une preuve de cette psychose, beaucoup de familles se seraient approvisionnées en denrées alimentaires pour plusieurs jours, de peur d’éventuelles violences électorales.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici