Amnesty International vient de décerner le prix « Ambassadeur de la conscience 2016 » au groupe Y en a marre pour son combat pour l’injustice et sa contribution à la cause des droits humains. Et le tristement célèbre groupe Y en a marre doit partager ce prix avec les autres lauréats qui sont l’artiste d’origine béninoise Angélique Kidjo et les groupes de militants « le Balai citoyen » du Burkina Faso et « Lutte pour le changement (LUCHA) » de la République démocratique du Congo. Et selon un communiqué de l’ONG internationale de défense des droits de l’homme rendu public hier « Amnesty International remettra le 28 mai prochain à Dakar, le prix Ambassadeur de la conscience 2016 » aux lauréats susmentionnés.
L’organisation explique que le prix Ambassadeur de la conscience « récompense des personnes ou des groupes qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel pour combattre l’injustice, mis leur talent au service de la mobilisation et fait progresser la cause des droits humains ».
Y en a marre et les droits humains
Amnesty semble se tromper de personne mais aussi dans sa définition de combat pour l’injustice. Comment Amnesty International qui a qualifié la CREI (Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite) de juridiction d’exception politisée et même accepté l’avis du groupe des experts des Nations Unis sur la détention arbitraire de Karim Wade, peut-elle récompenser un groupe qui n’a jamais manifesté pour les mêmes causes à l’égard de Karim Wade ? Et pourtant « Y en a marre » est au Sénégal mais ce groupe n’a jamais commenté la détention arbitraire de Karim Wade, ne s’est jamais exprimé sur plusieurs autres irrégularités constatés comme les arrestations et emprisonnements d’opposants politiques au Sénégal…Et pis, « Y en a marre » ne s’est jamais prononcé sur des cas de violations de droits des étudiants de la FASTEF (Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation), des 690 élèves-maîtres, des habitants spoliés de leurs terres sur le chantier de l’autoroute « Ilaa Touba » qui réclament jusqu’à présent leurs dédommagements…Et les cas de dérives autoritaires de la Police qui arrête des manifestants ( le plus récent est celui de Guy Marius Sagna) ou qui fait irruption dans un groupe de presse (Wal Fadjri).
Y en a marre et la justice
Amnesty International sait mieux que tout le monde que le groupe « Y en a marre » a été accusé à plusieurs reprises de jouir de fonds nébuleux. Le groupe a été cité comme bénéficiaire des fonds du milliardaire américain « Soros » qui participe au renversement de certains régimes africains. Et « y en a marre » vient d’être cité dans le scandale de l’argent du dopage avec l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack…Et le leader du groupe a même été entendu par l’OFNAC (Office national de lutte contre la fraude et la corruption).
Y en a marre et le luxe
Tous les patrons de Y en a marre roule dans le luxe. Il suffit de les voir dans leur voiture de luxe sur les routes de Dakar. Et ils se drapent de vieux habits avec des écharpes et des bonnets « Cabral » qui symbolisent le paysan pour tromper le monde…Mais en dessous, ils vivent le luxe. Le cas du leader est flagrant. Il ne travaille pas et n’est pas héritier. Mais comment ce journaliste sans salaires roule-t-il en 4X4 ? Comment paie-t-il son loyer (s’il n’est pas propriétaire) ? Il y a un flou qui entoure les « richesses » de ce leader qui n’est pas un rappeur comme les autres membres du groupe…
Amnesty a tout faux
Comment Amnesty international a-t-il pu récompenser un groupe qui ne s’occupe que de ses intérêts ? Le groupe partager plus les plateaux télés que les manifs…Demandez aux Ouakamois s’ils ont vu l’ombre de « y en a Money »…Et c’est ce groupe que Amnesty a récompensé…Et si Amnesty dont le patron en Afrique de l’Ouest qui n’est autre que le politico-social, Aliouine Tine, jouait en faveur de la vulgarisation d’un groupe qui l’a toujours soutenu ?
Tout cela est douteux…
xibaaru.com