Wiri-Wiri, Un Café Avec, Mbettel, Pod et Marichou (…) ou quand le sénégalais se mire à travers des séries-télé

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C’est une succes-story pour les différentes séries diffusées dans nos télévisions. Ce phénomène grandissant est dû en grande partie aux faits relatés dans ces séries. La sénégalaise lambda se voit à travers Soumboulou, l’ami fidèle à travers Milkzo, le sage à travers «Saneex», le sénégalais lambda se mire à travers ces séries.

La réalité des séquences relatées dans certaines de ces séries ont fini de convaincre bon nombre de personnes. Aux heures de diffusion de ces nouveaux appâts médiatiques, les rues sont désertes. Et lorsque le dénouement est heureux, l’on perçoit des scènes de joie. Et le lendemain dans les bus et autres lieux publics, les commentaires y vont de bon train.

Entre autres thèmes traités dans ces séries-télé : l’opulence, la jalousie, la pauvreté, l’amour.

La série « Un Café Avec » par exemple, nous relate l’insolente opulence dans laquelle baignent certains compatriotes. Hôtels de luxe, belles voitures, belles femmes et villas 5 étoiles voilà ici une réalité montrée au grand public. Ceci, par contre, ne fait pas que des heureux. En effet, pour beaucoup de sénégalais ce train de vie n’est pas réaliste. Dans cette série toujours le verbe « effacer » est conjugué à un temps incommode à la vie des sénégalais.

Dans une autre série, dans une autre réalité, « Pod et Marichou » se livrent aux jeux de couples entre trahison et amour inconditionnel.

Combien de femmes diront à leurs maris de se comporter comme « Jojo » au vue du romantisme incarné par ce dernier ? Quand la réalité se marie avec la fiction, les légers d’esprit ne pourront faire la part des choses. N’est-ce pas ce qui pousse certains internautes à injurier Cheikhouna de « Wiri-Wiri » ?

Que dire alors de la triste réalité incarnée par Oumar dans la série « Mbettel » ? Ce jeunhomme, certes baccaleauréat en poche ne pourra continuer ses études supérieures et ce faute de moyens. Sa copine par contre, fille d’un riche bureaucrate, arrive sans peine grandiose à pérenniser son savoir. Disparité sociale assez fréquente.

Une autre tare sociale, dans une autre série «Dinama Nekh» cette fois ci. Entre les filets de la cupidité de «Daro» et de la beauté de «Maïmouna» se trouvent des coureurs de jupon qui, pour la plupart, se font escroqués par cette bande bien organisée.

En somme on aura beau pris « un café avec » nos réalités et ce sans « wiri-wiri » aucun, mais au final la réalité de la vie sera toujours pour nous un « mbettel ».
senenews.com

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