Artiste à la discographie raisonnée, Cheikh Lô, au meilleur de sa forme. Selon le quotidien l’enquête, l’artiste pense que la musique sénégalaise est n’est pas exportable et que les jeunes font du folklore.
« Pape Diouf, c’est un peu Youssou Ndour. De ce que j’ai entendu de ses chansons, je n’y retrouve pas un timbre propre Pape Diouf. Quand Pape chante, j’entends un peu des mélodies de Youssou Ndour et de Maiga. Je sais de je parle parce que je connais leur registre. Waly c’est vraiment l’incarnation de l’adage ‘’ tel père, tel fils’’. Cela va de soi. Il chante comme son papa. Et vous savez ce qui est intéressant avec son père, c’est qu’il ne se limite pas au mbalax pur et dur. Il est passé à l’orchestra baobab qui est sa première école. Apres il a fait de la musique traditionnelle avant de mettre sur pied le Raam Dann. Ces univers dans les lesquels il a baigné lui ont permis d’avoir une certaine ouverture ».
« Quand on me parle de Waly ou de Pape Diouf, je trouve qu’ils font da la musique folklorique. Et c’est à cela qu’ils doivent leur notoriété. Parce que la masse folklorique est plus importante que les intellectuels musicaux (sis). Ces derniers sont minoritaires. Vous savez, quand on célèbre un mariage par exemple. Les gens ne vont pas mettre ma musique. Ils se disent que c’est une musique d’écoute alors qu’eux ont besoin d’une musique endiablée. Pour cela, il leur faut du Waly, du Pape Diouf ou ceux qui font du kebetu ». ajoute l’artiste