Bien avant sa prestation bien médiatisée à Bercy le 4 juin dernier, ses nombreux fans avaient même voulu détrôner le « roi du Mbalax », pour l’installer à sa place. Mais, c’était oublier que la « royauté » a un prix. Or Waly, même bien accompagné par les médias de son beau-frère Bougane Guèye, ne s’était pas autoproduit dans la capitale parisienne. Pis, sous le coup de l’euphorie, pour cette première grande sortie internationale, il s’était même permis de faire un « rakhass » le lendemain, pour un autre organisateur. Une deuxième erreur qu’il va payer cher et doublement. Car ceux qui l’avaient commis ont bloqué son reliquat de 40 millions de nos francs sur les 65 convenus et vont lui prendre 10 millions, comme pénalités ; le jeune artiste ayant agi en amateur, en se permettant des retards techniques et sur la scène. Donc pour l’instant, il lui reste juste des miettes sur les 15 millions encaissés, parce qu’ayant pris en charge et motivé les musiciens qu’il avait conviés à l’occasion ; sans oublier les multiples invitations à ses frais. Et, un malheur ne venant jamais seul, il pourrait avoir prochainement des difficultés pour obtenir des autorités françaises une autorisation provisoire de travail dans leur pays. Car, Waly a fauté en se permettant un « rakhass » le lendemain de Bercy, alors que seul ce programme était autorisé. Il s’y ajoute que l’Ambassade de France au Sénégal est ulcéré du trafic de visas occasionné par le Bercy de Waly, puisque bon nombre de ses invités ne sont pas revenus. D’ailleurs les autorités consulaires ont ouvert à cet effet un dossier, qui peut coûter cher au jeune Waly. On se souvient du défunt Papa Wemba qui avait déplacé à Paris des Congolais pour un concert. Ce qui lui avait valu une longue détention dans une prison française. Waly est d’autant plus dans une sérieuse zone de turbulence pour amateurisme que les organisateurs de sa prestation, qui n’a pas rempli la salle, risquent bien de le traîner devant les tribunaux. En somme le Bercy du 4 juin dernier pourrait devenir un souvenir amer pour un roturier qui voulait se proclamer « roi ».