L’ancien président de la République Abdoulaye Wade pense que la politique est une pratique noble dans laquelle les insultes n’ont pas leur place. Mais il prévient que malgré son âge avancé qui fait de lui un doyen, si on le pousse à bout ou qu’on l’offense, il pourrait dire des horreurs. Car, explique Abdoulaye Wade, il n’est pas de ceux qui tendent la deuxième joue après avoir reçu une gifle sur la première.
Par ailleurs, Abdoulaye Wade soutient qu’on est en démocratique et qu’il est loisible à chacun de dire qu’il veut devenir président de la République.
« Je suis un doyen, je ne dois pas insulter, mais si on me pousse à bout, vous entendrez des horreurs. Je ne suis pas de ces gens qui laissent passer quand on les offense. Il y a des gens qui, quand tu les gifles, ils tendent l’autre joue. Je n’en fais pas partie. Moi, quand tu me gifles, tu ne gifleras plus de toute ta vie. Maintenant, nous sommes dans un pays libre et démocratique, chacun peut dire qu’il veut être président de la République », a dit Abdoulaye Wade.
Abdoulaye Wade était à Léona Niassène pour présenter ses condoléances après le rappel à Dieu du Khalife El Hadj Ibrahima Niass.