Le PDS est un parti héréditaire ou la succession se passe de père en fils ou de mère en fille. Et quand vous ne faites pas partie de la famille « mononucléaire » d’Abdoulaye Wade, vous n’avez aucune chance d’être le boss du parti. Et ce qui est hilarant dans cette réflexion c’est que tous les libéraux appartenant à ce parti, pensent aussi la même chose : si ce n’est Wade, c’est donc son fils…
Ceux qui ont échappé à ce triste sort sont devenus les plus grands acteurs de la scène politique sénégalaise : Macky Sall le président de la République, Pape Diop, le président du Bokk Gis Gis, Idrissa Seck du Rewmi, Abdoulaye Baldé de l’UCS, Souleymane Ndéné Ndiaye de l’UNP, Aliou Sow du MPS et tout dernièrement Modou Diagne Fada du parti LDR…
Ils ont refusé de cautionner le parti-famille d’Abdoulaye Wade où sa femme, son fils et sa fille sont adulés respectivement comme Reine, Prince et princesse…Ils ont bel et bien échappé à la malédiction wadienne…
Car tous ceux qui sont aujourd’hui resté au PDS et qui crient « Karim-Karim » après avoir chanté « Wade-Wade », sont atteints du syndrome de la cécité morale et du manque d’équilibrisme intellectuel…Ils ne savent même plus faire la différence entre leur repère et la famille Wade…Tout ce qu’ils font doit passer obligatoirement par Wade…
Comment comprendre que des personnes qui ont vu grandir Karim et Sindièly, qui ont bravé toutes les turpitude pour amener Wade au pouvoir, enterrent leurs expériences pour se mettre au service du fils comme si ce dernier avait hérité » des capacités et compétences de son père ?
Et aujourd’hui, malgré la lâcheté de Karim qui l’a conduit à accepter un exil forcé, de vaillants libéraux continuent encore de croire à son étoile…
Wade les a sans doute maraboutés