Sur les 23 mesures issues de la réunion interministérielle sur la sécurité routière, 7 sont entrées en vigueur depuis hier jeudi. Parmi elle, l’interdiction pour les transports en commun de voyager la nuit à partir de 23 heures.
Les chauffeurs qui n’ont pas respecté la mesure ont trouvé les forces de l’ordre sur la route, décidés à faire respecter la loi.
A la gare des Baux Maraîchers, tous les départs de Bus, mini cars et autres véhicules de transport public de personnes ont été arrêtés, renseigne L’OBSERVATEUR.
Les véhicules de transport public de personnes qui roulaient vers Dakar ou vers les autres localités du pays et qui se sont attardés sur les routes ont été sommés de se garer en attendant l’aube.
Le journal indique souffle que pour la suppression des porte-bagages, les forces de l’ordre chargées de l’application de la mesure, ont fait preuve de souplesse en se limitant juste à demander leur limitation.
A l’intérieur du pays, le respect de la mesure n’a pas été unanime. A Tamba où l’un des bus de l’accident avait pris départ, certains ont respecté la mesure d’autres ont bravé l’interdiction de circuler la nuit.
D’autres chauffeurs venus d’autres horizons ont connu la même galère. A Tamba, les bus de l’agence de voyage Waraba qui ont quitté la ville avant 23 heures dans l’espoir de voyager la nuit à destination de Dakar ont été contraints de décharger nuitamment les bagages et obligés de passer la nuit à la belle étoile.
Ils ont eu le malheur de croiser sur leur chemin les éléments de la gendarmerie à Koumpentoum à 100 kilomètres de Tamba.
Le dispositif de la gendarmerie était aussi visible sur l’axe Louga-Dakar à partir de 23 heures, mais les hommes en bleu ont chômé dans cette partie du pays. Parce qu’ils n’ont pas vu de véhicule à immobiliser.
A Thiès également, la gare routière s’est vidée de son monde dès 22h50.
