De nombreuses études ont prouvé qu’une mastication (modérée) de chewing-gum pouvait avoir des bienfaits insoupçonnés sur notre santé. Et en effet, la « pâte à mâcher » a beaucoup d’avantages : conserver son haleine fraîche, améliorer sa productivité, réguler son appétit (à condition de le choisir sans sucre). Cependant, d’après une nouvelle étude, le chewing-gum pourrait être mauvais pour notre santé. Vous vous doutiez déjà qu’il y avait quelque chose de pas très net derrière cette pâte extensible verdâtre ? Cette révélation ne va faire que confirmer vos doutes.
Comme le rappelle Bustle, les gens mâchent des trucs depuis des lustres. Résine et latex présents dans les arbres, cires et feuilles de tabac… Des Grecs anciens aux anciennes cultures indiennes, en passant par les Mayas et les Aztèques, la mastication était en vogue bien avant qu’il devienne une habitude de notre époque.
Toutefois, ce n’est pas parce qu’elle est très ancienne que cette coutume est forcément bonne, comme l’atteste les résultats d’une nouvelle étude menée par le Department of Biomedical Engineering de la Binghamton University, dans l’État de New York. Les chercheurs ont découvert un ingrédient présent dans de nombreuses variétés de chewing-gums contenant des nanoparticules d’oxyde de titane susceptibles d’endommager nos intestins. Les chercheurs soulignent par ailleurs que les chewing-gums ne sont pas les seuls produits possédant ce composé : dentifrice, bonbons, mayonnaise et chocolat en contiennent très fréquemment, cet additif leur permettant d’améliorer la texture et la couleur naturelle des aliments.
Le même ingrédient que dans la peinture
Mais, la découverte que les chercheurs ont faite et qui risque de vraiment vous couper la chique, c’est que l’oxyde de titane est également utilisé pour pigmenter la peinture blanche, le papier et le plastique. Il est également présent dans bon nombre d’écrans solaires.
En mâchouillant du chewing-gum, on s’expose à ces nanoparticules de dioxyde de titane, la capacité des cellules de l’intestin grêle du corps à absorber les nutriments (fer, zinc, acides gras nécessaire à nous maintenir en bonne santé) s’en trouve altérée et leur capacité à bloquer les agents pathogènes nocifs « considérablement diminuée », notent les scientifiques.
Désormais, on y réfléchira donc à deux fois avant de mâcher frénétiquement du chewing-gum.