L’ancien président français est mis en examen après deux jours de garde à vue sur le sulfureux dossier de financement illicite de campagne électorale, corruption passive et recel de détournement de fonds publics libyens.
Alors qu’il vient d’annoncer qu’il se présentait à la présidentielle libyenne pour, dit-il, « sauver la Libye, établir la paix et la stabilité», Saïf al-Islam Kadhafi, le fils du dictateur tué en octobre 2011, s’immisce dans ce dossier pendant devant la justice française.
Dans un entretien, le fils de Mouammar Kadhafi affirme en effet avoir « encore des preuves solides contre Sarkozy » et regrette de n’avoir « pas encore été entendu comme témoin dans cette affaire, ni Abdallah Senoussi, l’ex-directeur des services de renseignements libyens, qui détient encore un enregistrement de la première réunion de Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant sa compagne électorale.Il y a aussi Bachir Salah l’ex PDG de la Libya Investment qui est prêt à témoigner malgré les menaces de mort ».
« J’ai moi-même été témoin de la livraison de la première tranche d’argent à Claude Guéant à Tripoli », déclare Saïf al-Islam Kadhafi.Selon le fils de l’ex guide libyen, la justice est venue un peu tard dans ce dossier parce qu’il avait déjà fait des révélations en 2011 qui inculpaient déjà l’ex président français. « La garde à vue de Nicolas Sarkozy vient en retard et après 7 ans de guerre.
Dans un entretien, le fils de Mouammar Kadhafi affirme en effet avoir « encore des preuves solides contre Sarkozy » et regrette de n’avoir « pas encore été entendu comme témoin dans cette affaire, ni Abdallah Senoussi, l’ex-directeur des services de renseignements libyens, qui détient encore un enregistrement de la première réunion de Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant sa compagne électorale.Il y a aussi Bachir Salah l’ex PDG de la Libya Investment qui est prêt à témoigner malgré les menaces de mort ».
« J’ai moi-même été témoin de la livraison de la première tranche d’argent à Claude Guéant à Tripoli », déclare Saïf al-Islam Kadhafi.Selon le fils de l’ex guide libyen, la justice est venue un peu tard dans ce dossier parce qu’il avait déjà fait des révélations en 2011 qui inculpaient déjà l’ex président français. « La garde à vue de Nicolas Sarkozy vient en retard et après 7 ans de guerre.
Je dis dommage parce que j’avais donné moi-même les preuves sur cette affaire dans une interview accordée en 2011, à Tripoli, mais la justice, que ce soit en France ou à l’international, n’a pas bougé à l‘époque ».
Source : afrikmag