Voici les 7 Présidents les moins diplômés en Afrique

Voici les 7 Présidents les moins diplômés en Afrique
Voici les 7 Présidents les moins diplômés en Afrique
Voici les 7 Présidents les moins diplômés en Afrique

On ne devient pas président par hasard. Pour cela, il faut souvent faire des grandes études. En Afrique, certains ont toutefois prit des raccourcis. Voici les 7 présidents qui n’ont jamais été à la fac.

 
1. Jacob Zuma – Afrique du Sud
A 74 ans, ce zoulou, orphelin de père dès l’enfance, a cumulé les petits boulots (pâtre, coursier…). Ce qui le tiendra à l’écart des bancs de l’école. C’est adolescent, en 1959, qu’il rejoint les rangs de l’ANC déclaré l’année suivante hors la loi et décidé de recourir à la violence.
 
Zuma payera son engagement de dix ans d’emprisonnement dans la célèbre prison de Robben Island, où il côtoie Nelson Mandela et s’instruit ; du moins, informellement. « Je n’avais pas de père et les circonstances ne m’ont pas permis d’aller à l’école, j’ai décidé de me construire moi-même. Je lisais les livres des autres et posais beaucoup de questions », racontera-t-il plus tard.
 
2. Joseph Kabila- RDC
Il a passé son enfance en Tanzanie et parlait mieux kiswahili et l’anglais que les langues usuelles à Kinshasa – français et le lingala, qu’il a dû apprendre sur le tas. Après le lycée, Joseph Kabila a suivi un programme militaire en Tanzanie, puis à l’Université de Makerere en Ouganda. Il a continué à suivre une formation complémentaire à l’Université nationale Deffense PLA, à Beijing, en Chine. En dehors de ces seuls certificats universitaires connus pour être douteux, Joseph Kabila dispose également d’un certificat d’études secondaires.
 
3. Ismaïl Omar Guelleh – Djbouti
Né à Dire Dawa, en Ethiopie durant le règne de Mamassan, il a fréquenté, jeune, une école islamique traditionnelle. Pour migrer, à la fin des années 1960, vers Djibouti où il termine l’école secondaire, avant de rejoindre la police, devenant un officier subalterne. Le plus haut niveau de formation académique formelle qu’on lui connaît est le secondaire. Bien qu’il ait reçu la formation du Service de sécurité nationale somalienne et des Services Secrètes français, sachant qu’il était destiné à devenir le successeur de son oncle.
 
4. Omar El Béchir – Soudan
Il a fait son école primaire dans le village de Hoshe Bannaga et son enseignement secondaire à Khartoum. Passé cela, il n’existe aucune preuve de toute autre formation universitaire accréditée à El Béchir. Il a étudié à l’Académie militaire égyptienne au Caire, puis à l’Académie militaire du Soudan à Khartoum, d’où il sort diplômé en 1966. Pour rejoindre l’armée soudanaise et servir jusqu’à son avènement à la présidence du Soudan.
 
 5. Yahya Jammeh – Gambie
Il a reçu sa première éducation à l’école primaire Kanilai, l’école primaire de Saint Edwards dans Bwiam. En 1983, il a passé le General Certificate of Education (GCE 0 ‘Niveau) avec des crédits en géographie, anglais, français, biologie et physique. Jammeh a rejoint l’armée gambienne en 1984 et fut nommé lieutenant en 1989. En 1992 est devenu le commandant de laPolice de Gambie. Militaire, il a reçu une formation approfondie au Sénégal voisin et à l’école de l’armée américaine.
 
 6. Paul Kagamé – Rwanda
Kagame a commencé ses études primaires dans une école près du camp de réfugiés en Ouganda, où lui et d’autres rwandais ont appris l’anglais et commencé à s’intégrer dans la culture ougandaise.  À 9 ans, il a déménagé à l’école primaire Rwengor, à côté de Kampala, obtenant les meilleures notes.  Il a ensuite intégré l’École Ntare, une des meilleures écoles en Ouganda. A la mort de son père au début des années 1970, il quitte Rwengor et rentre dans le FPR.  Il a finalement été suspendu de Ntare et a terminé ses études sans distinction dans une autre école secondaire Kampala. Il n’a jamais repris ces études. 
 
 7. Mohamed Ould Abdel Aziz – Mauritanie
Né en 1956, Abdel Aziz a fréquenté le collège à l’Académie militaire royale du Maroc, à Meknès en 1977. Ce qui l’a amené à poursuivre une carrière dans l’armée mauritanienne. Il a joué un rôle clé dans l’enrayement d’une tentative de coup en juin 2003 et un soulèvement militaire en août 2004. Ce dernier événement lui vaudra le prix militaire suprême de la Mauritanie. Très charismatique et respecté dans son pays, il est l’un des présidents africains les moins instruits.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici